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samedi, 22 novembre 2014

Berréby et Allia

Rencontre avec

Gérard Berréby

fondateur et directeur des éditions Allia

 

vendredi 28 novembre 2014

à 18 h 30

 

pour son livre d’entretiens
avec Raoul Vaneigem

 

rien n'est fini, tout.jpg

(paru aux éditions Allia, octobre 2014, 25 €).

 

Ce livre paraît au moment où l’on s’apprête à commémorer les vingt ans du suicide de Guy Debord. Construit comme un dialogue entre Gérard Berréby et Raoul Vaneigem, ce document est précieux car il retrace toute l’histoire de l’Internationale situationniste, mouvement de pensée dont sont évoquées les origines aussi bien historiques que littéraires – notamment le rapport qu’il entretient avec le surréalisme.

 

Gérard Berréby, qui a monté la maison dédition Allia, spécialisée dans la publication de textes situationnistes et radicaux, a acquis une connaissance très pointue de l’histoire des avant-gardes.

Raoul Vaneigem est évidemment plus connu, à la fois comme une des têtes pensantes de l’I.S. et comme l’auteur du Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations (Gallimard, 1967), ouvrage qui a marqué toute une génération et un peu au-delà sans doute.

Les deux hommes discutent ensemble de la notion de radicalité, soulignant la nécessité de changer un monde qui décidément ne convient plus à personne, sauf à quelques spéculateurs. Le fil conducteur de cette méditation est le parcours de Vaneigem lui-même. On dévore les chapitres qui racontent la formation du jeune Raoul, tombé très tôt dans Lautréamont, tout comme Debord, qu’il rencontre en 1961.

On suit le quotidien d’un cercle férocement fêtard, qui infusait de la pensée comme il engloutissait de l’alcool, et où chaque acteur avait son rôle.

 

L’ouvrage de Berréby et Vaneigem est, par ailleurs, richement illustré de textes, tracts et photos d’époque.

samedi, 15 novembre 2014

Soirée de grande parole

La librairie l’Autre Rive et les éditions LA DRAGONNE

vous invitent à une rencontre avec

 

Hélène  Pommarel

 

jeudi 20 novembre 2014

à 18 h 30

 

pour le lancement de son

premier recueil de poèmes

pommarel grande parole.jpg

 

 

en présence de l’illustrateur du livre, le graveur et plasticien

Pierre Pornet,

 

et de l’éditeur, Olivier Brun.

 

 

Jours de grande parole laisse advenir la poésie dans un débordement de mots et de sentiments. Le lecteur y sentira l’ivresse du verbe, celle-là même qui a donné le vertige à l’auteur, dans son désir de renaître au monde.

Ce sont des noms lointains qui instantanément viennent à l’esprit pour caractériser la poésie d’Hélène Pommarel : Saint-John Perse, Jules Supervielle… Des figures tutélaires qui seraient ici déclinées au féminin, fortement bousculées et revisitées par le monde moderne.

(Quatrième de couverture.)

 

Hélène Pommarel est née en 1962. Elle vit et travaille à Nancy. Jours de grande parole est son premier livre.

Pierre Pornet, né en 1956, vit à Nancy. Il explore un univers surréaliste en utilisant une technique mixte, qui mêle collages et gravures.

vendredi, 07 novembre 2014

Dédicaces en couleurs

  Pour la première fois à l’Autre Rive

Clotilde Perrin

chlotilde_perrin.jpg

samedi 15 novembre 2014

de 15 h à 18 h

 

Elle dédicacera, le jour de sa parution, son nouvel album pour enfants, Mannele, écrit par Lionel Larchevêque. Prononcez à l’alsacienne : manélé ou maneuleu ou encore manala (mais toujours avec un accent tonique sur la première syllabe) !

mannele.jpgCet album, édité par Feuilles de Menthe (collection « le Thé aux histoires »), raconte avec humour la création d’une célèbre viennoiserie venue d’Alsace : le bonhomme en brioche.

 

En cette rentrée 2014, Clotilde Perrin publie aussi trois petits albums tendres et poétiques, dont elle est l’auteur et l’illustratrice : L’Enfant volant, L’Enfant lumineux et L’Enfant minuscule (aux éditions Rue du Monde). Un enfant, jaloux de l’attention que ses parents portent au bébé qui vient de naître, devient si petit qu’il peut se glisser sous la porte et partir à l’aventure ; un autre, qui a peur du noir, voit son corps devenir lumineux ; un troisième, qui manque de confiance en soi, rencontre un oiseau qui lui apprend à voler…

Laissez-vous charmer par les compositions amples et inventives de Clotilde Perrin, par ses couleurs flamboyantes, par ses paysages qui incitent au rêve, peuplés de personnages attachants, et par ses récits saupoudrés d’une pincée de surréalisme.

   enfant minuscule.png enfant lumineux.png enfant volant.png

Parmi ses livres précédents, on peut citer Tout autour de moi et Au même instant, sur la Terre… (publiés par Rue du Monde) – qui sont destinés aux plus petits – mais aussi les images merveilleuses d’Un Baiser à la figue (texte de Raphaële Frier, éditions Mango) et du deuxième livre-disque du Weepers Circus, Le Grand Bazar du Weepers Circus (éditions Gallimard Jeunesse). Et il y en a eu tant d’autres… 

clotilde2.jpg

Extrait de l'album Au même instant sur la terre…
© Rue du monde, 2011.

vendredi, 31 octobre 2014

Rencontre et débat

Gérald  Bronner 

 

 

GBronner.jpgvendredi

7 novembre 2014

à 18 h 30

 

pour son essai

 

La Planète des hommes : réenchanter

le risque

(éditions PUF)

 

 

« Quelle mouche a piqué nos contemporains ?… Ils ont le sentiment d’être menacés par les ondes, la radioactivité, par leur assiette même, devant laquelle ils se souhaitent bonne chance plutôt que bon appétit. En un mot, certains discours ont fait de nous des hypocondriaques permanents à peine étonnés que surgisse une nouvelle alerte sanitaire, fatalistes face aux scénarios de fin du monde qui sont devenus les narrations dominantes de notre avenir commun.

« Dans cette idéologie de la peur et de la précaution mortifère, les promoteurs de l’“heuristique de la peur” (Hans Jonas) commettent une erreur qui pourrait être fatale à l’humanité en tentant de mettre sous contrôle le moindre de nos gestes. Il est donc impératif de construire une nouvelle histoire de notre avenir commun, de réenchanter le risque, pas seulement pour sortir d’un climat morose, mais pour notre survie même. »

(Quatrième de couverture.)

 

 

Gérald Bronner nous met en garde contre ceux qu’il appelle les précautionnistes : « La prudence introduite comme norme de l’action peut conduire à une forme d’interruption de toute l’histoire. »

 

 

Gérald Bronner, professeur de sociologie à Paris-Diderot et membre de l’Institut universitaire de France, étudie le fonctionnement des croyances collectives, sujet auquel il a consacré plusieurs livres : L’Empire des croyances (PUF, 2003), L’Empire de l’erreur (PUF, 2007), L’Inquiétant principe de précaution (PUF, 2010, en collaboration avec Étienne Géhin) et La Démocratie des crédules (PUF, 2013). Gérald Bronner est également l’auteur de La Pensée extrême : comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques (Denoël, 2009), et il a écrit plusieurs romans (dont Comment je suis devenu superhéros, éditions des Contrebandiers, 2007).

planètebronner.jpg

vendredi, 17 octobre 2014

Rencontre avec

lê.jpgLinda Lê

 

mardi 21 octobre 2014

à 18 h 30

 

pour Œuvres vives, éditions Bourgois, 2014,

et Par Ailleurs, exils, éditions Bourgois, 2014 

 

 

Œuvres vives

Un journaliste parisien en reportage dans la ville du Havre découvre l’œuvre d’Antoine Sorel. Le lendemain, il apprend que l’écrivain vient de se donner la mort. Bouleversé, il décide de mener une enquête sur ce romancier peu connu, qu’il veut révéler au monde en écrivant sa biographie.

Dans la ville du Havre, où le romancier a grandi et qu’il n’a jamais quittée, le journaliste rencontre son frère, son père, ses amis, et les femmes qu’il a aimées ou croisées. Chacun livre une parcelle de ce que fut la vie de cet homme étrange, petit-fils d’un paysan nord-vietnamien, vivant de rien, écumant les bars, et qui aura voué sa vie à l’écriture.

Qui était vraiment Antoine Sorel ? Comment a-t-il grandi ? Qui a-t-il aimé ? De quoi a-t-il souffert ? À travers les différents témoignages recueillis par le journaliste, se dessine peu à peu l’image d’un homme, constituée des fragments de la mémoire des uns et des autres.

Un portrait-puzzle qui dévoile les différentes facettes d’une personnalité complexe.

Œuvres vives est aussi un magnifique portrait de la ville portuaire du Havre, l’autre personnage du roman.

 

 

Par ailleurs (exils)

D’Ovide à Nabokov, en passant par Marina Tsvetaeva ou Benjamin Fondane, Linda Lê convoque les grandes figures littéraires de l’exil pour réfléchir à la place de l’étranger et à l’expérience de l’expatriation, voulue ou imposée par les circonstances.

Plus que le dépaysement géographique et culturel, c’est l’impossibilité d’habiter sereinement le monde qui constitue le fil rouge de ces textes. Le livre fait la part belle aux « exilés de l’intérieur » qui, à l’instar de Thomas Bernhard ou d’Antonin Artaud, se sont toujours sentis en marge de leur propre pays.

Méditation sur l’altérité et la tolérance, Par ailleurs éclaire la condition de l’écrivain.