vendredi, 24 mai 2013
Paris pop-up
Dans le cadre de la Quinzaine des librairies Sorcières
S y l v i e B e s s a r d
samedi 1er juin 2013
à partir de 14 h
vous dédicacera son livre pop-up
qui vient de paraître aux éditions Milan :
PARIS voyage animé
au cœur de la ville lumière,
réalisé avec la complicité d’Arnaud Roi,
qui est l’auteur des textes et l’ingénieur papier de cet ouvrage.
Sylvie Bessard est nancéienne. Elle a déjà illustré plusieurs albums pour enfants, dont Jus de chaussettes (texte de Noé Carlain, éditions Milan) et Mes transports à toucher (éditions Milan), ainsi que deux romans écrits par Agnès de Lestrade et destinés aux lecteurs débutants : Tu es trop grand, Georges ! (éditions Nathan ; prix des Premières Lectures en 2012) et J’ai trop mangé ! (également publié par Nathan).
Ce beau Paris voyage animé, dont chaque double page s’ouvre sur un troisième volet à déplier, fait fleurir les édifices prestigieux, les ponts, les tours, les gares sous les yeux des enfants, en leur donnant à explorer cinq vues différentes de la capitale.
Pour dessiner les mille architectures qui se coudoient ou se combinent dans Paris, et pour donner de cette complexité une représentation qui soit agréable aux yeux, qui stimule la curiosité des jeunes enfants, Sylvie Bessard joue avec les règles de la perspective classique, alternant dans chaque image les parties traitées à plat et les parties mises en relief.
Il faut ouvrir le livre en grand, en déployant le rabat. On peut alors se pencher sur les pages et tourner autour du livre, pour appréhender chaque vue de Paris sous plusieurs angles, pour mieux en savourer les détails et pour essayer les différentes lignes de fuite que le dessin suggère à notre œil.
Les notices historiques, rédigées par Arnaud Roi, nous renseignent sur les principaux bâtiments parisiens, anciens et récents, et sur le quartier qui les abrite.
Petits et grands, venez vous promener dans les rues de ce foisonnant Paris de papier, venez à l’Autre Rive pour échanger quelques mots avec Sylvie Bessard, et pour suivre en direct les mouvements de son crayon !
Paris, par Arnaud Roi et Sylvie Bessard, éd. Milan, 2013
24,90 €
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mardi, 21 mai 2013
L’écriture façonne le monde
Mardi 28 mai 2013
à 18 h 30
François Taillandier
nous parlera de son roman
l’Écriture du monde ; éditions Stock, 2013.
Après le cycle de la Grande Intrigue, dont la boucle s’est refermée en 2010, c’est un livre entièrement différent que François Taillandier nous a offert en mars de cette année. Il s’intitule l’Écriture du monde, et ses pages nous font remonter vers les origines de notre civilisation.
L’empire romain s’est déchiré entre l’Occident et l’Orient. On s’y est fait : d’un côté il y a Rome, presque réduite à l’état de ruines, mais aussi Ravenne, la nouvelle capitale, cernée de brume et de moustiques ; de l’autre, il y a la fastueuse Constantinople. Puis on a vu surgir bien d’autres lignes de fracture, entre cultures différentes, sous l’effet des guerres et des grandes migrations. Pour restituer ces mutations, Taillandier fait revivre sous nos yeux le roi Théodoric, l’empereur Justinien et l’impératrice Théodora, ainsi que Cassiodore, Boèce et Benoît de Nursie, Isidore de Séville et le pape Grégoire, et Théolinda, reine des Lombards.
François Taillandier rend intelligible à ses lecteurs une période historique assez méconnue, souvent jugée obscure, qui est située à la charnière de l’Antiquité et du Moyen Âge, et il invente le style narratif que cette entreprise d’archéologie et de dévoilement exigeait. C’est un tour de force que d’être parvenu à fondre le style antique et la vision moderne en une coulée homogène de prose. Ne serait-ce que pour cette raison, l’Écriture du monde est un vrai roman.
« Le roman peut, d'aventure, nous apprendre deux ou trois choses sur l’Histoire. Il peut surtout, quand il est porté aussi haut que François Taillandier le porte, témoigner, face aux agonies dont l’Histoire est le récit toujours recommencé, de l’indestructible vitalité des hommes. » (Florent Georgesco, dans le Monde des livres, vendredi 15 mars 2013.)
François Taillandier, que nous avons déjà reçu, en 2010, à l’occasion de la parution du cinquième et dernier volume de la Grande Intrigue, est romancier, et parfois essayiste. Il écrit dans le journal l'Humanité et dans la revue l'Atelier du roman.
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dimanche, 07 avril 2013
« Les Corti » à l’Autre Rive
Fabienne Raphoz et Bertrand Fillaudeau
dirigent les Éditions José Corti.
Venez
les rencontrer
jeudi 11 avril 2013
à 18 h 30
photos © Olivier Roller
Ils nous parleront notamment de la collection « Biophilia », qu’ils ont créée en 2012.
Le premier livre paru dans la collection lui a donné son titre. Il s’agit de Biophilie, par Edward O. Wilson, entomologiste et biologiste américain né en 1929. La biophilie, c’est l’amour de tout ce qui est vivant.
Cette collection a pour vocation de mettre le vivant au cœur d’éclairages ou de rêveries transdisciplinaires de tous les temps : éthologues, philosophes, zoologues, ethnologues, systématiciens, folkloristes, naturalistes, explorateurs, illustrateurs pourront s’y rencontrer dans le buisson foisonnant des espèces dont le devenir concerne la nôtre. (Fabienne Raphoz.)
Derniers titres parus :
Nous n’avons qu'une seule terre, de Paul Shepard (traduit de l’américain par Bertrand Fillaudeau) ; et Voyages, de William Bartram (traduction de P.-V. Benoist de 1808, révisée et complétée par Fabienne Raphoz).
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samedi, 23 mars 2013
Au rayon de la sociologie
Gérald Bronner
vendredi 29 mars 2013
à 18 h 30
pour La Démocratie des crédules
(un essai récemment paru
aux éditions PUF)
Pourquoi les théories du complot envahissent-elles l’esprit de nos contemporains ? Pourquoi le traitement de la politique tend-il à se « peopoliser » ? Pourquoi se méfie-t-on toujours des hommes de science ? Comment des faits imaginaires ou inventés, voire franchement mensongers, arrivent-ils à se diffuser, à emporter l’adhésion du public, à infléchir les décisions des politiques, bref, à façonner une partie du monde dans lequel nous vivons ? N’était-il pourtant pas raisonnable d’espérer qu’avec la libre circulation de l’information et l’augmentation du niveau d’études, les sociétés démocratiques tendraient vers une forme de sagesse collective ?
Gérald Bronner, professeur de sociologie à Paris-VII et membre de l’Institut universitaire de France, étudie le fonctionnement des croyances collectives, sujet auquel il a consacré plusieurs livres : L’Empire des croyances (PUF, 2003), L’Empire de l’erreur (PUF, 2007), L’Inquiétant principe de précaution (PUF, 2010, en collaboration avec Étienne Géhin). Gérald Bronner est également l’auteur de La Pensée extrême : comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques (Denoël, 2009), et il a écrit plusieurs romans (dont Comment je suis devenu superhéros, éditions Les Contrebandiers, 2007).
De 1999 à 2001, il a dirigé le département de sociologie de l’université de Nancy.
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jeudi, 21 mars 2013
Sara dédicacera ses albums
en partenariat avec la médiathèque de Nancy et l’université de Lorraine
Venez rencontrer
S a r a
mercredi 27 mars
à partir de 16 h
Depuis plus de vingt ans, Sara crée des albums jeunesse particulièrement innovants.
Sara a illustré un recueil de fables de La Fontaine paru l’année dernière aux éditions du Genévrier, une anthologie de poèmes composée par Jean-Marie Henry et parue aux éditions Rue du Monde (Ça fait rire les poètes), ainsi qu’un recueil de contes mythologiques publié par Circonflexe (Les Métamorphoses d’Ovide).
Elle est aussi l’auteur complet d’albums qui ont conquis une place éminente dans l’histoire de la narration graphique pour jeunes lecteurs, parmi lesquels : Elle et moi (éditions l’Art à la page), La Revanche du clown (éditions Thierry Magnier), Révolution (éditions du Seuil), À quai (éditions du Seuil) ou encore Enchaîné (éditions La Joie de lire, sur un texte de Valérie Dayre).
Sara recourt à la technique des papiers déchirés, pour donner naissance à des créatures fragiles, hommes et bêtes, souvent en butte à l’indifférence ou à l’hostilité du monde. La plupart de ses albums ne comportent que quelques lignes de texte. Certains sont entièrement muets.
Les images y prennent la parole, par leur puissance expressive et par le mouvement limpide de leur succession.
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