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Rencontre-dédicaces

 

En partenariat avec le Centre culturel André Malraux et l’Institut Goethe,

dans le cadre du « Cycle Berlin » (29 novembre-7 décembre),

l’Autre Rive vous propose une rencontre avec

B e r n a r d     P l o s s u

Bernard-Plossu-autoportrait1.jpg

 

vendredi 29 novembre 2013

à 17 h.

 

Il sera accompagné de  Philippe  Schweyer,

fondateur des éditions Médiapop,

 

à l’occasion de la publication de

Berlin 2005

plossu_berlin.jpg 

Médiapop éditions, 2013. Photographies de Bernard Plossu, suivies d’une conversation entre Isabelle Bourgeois et Bernard Plossu.

 

Avec un essai de Jean-Christophe Bailly.

Rencontre et séance de dédicaces

Que vous soyez des fidèles du rayon littérature ou du rayon jeunesse,

ou encore de notre rayon « arts graphiques »,

venez rencontrer

 

 

kcouprie.jpgKaty Couprie

 

mercredi 20 novembre 2013

à 18 h.

 

Elle nous parlera de sa plus récente

expérience d’illustratrice :

un exercice de collaboration

avec Marguerite Duras.

 

 

Il existe un livre pour enfants écrit par Marguerite Duras. Ce livre s’intitule Ah ! Ernesto, et son héros est un garçon de sept ans qui rentre de l’école en annonçant à ses parents qu’il n’y retournera pas, parce qu’il refuse qu’on lui enseigne des choses qu’il ne sait pas.

 

        En 1971, le texte de Duras est illustré par Bernard Bonhomme et devient un album édité par Harlin Quist / Ruy-Vidal. Il est introuvable depuis des décennies.

        Ce mois-ci, les éditions Thierry Magnier donnent à ce livre ernesto.jpgune seconde vie, en lui offrant une nouvelle mise en pages, et en le faisant dialoguer avec de nouvelles images.

 

 

Cet album nous sera présenté par Katy Couprie

le jour de sa parution.

 

Simultanément, les éditions Thierry Magnier publient un essai bien illustré qui retrace la genèse de l’album de 1971 et celle de l’album de 2013.

 

  

Katy Couprie a réalisé, seule ou en collaboration, de nombreux albums.
Le précédent, Dictionnaire fou du corps, paru aux éditions Thierry Magnier en 2012,
a été honoré en 2013 par le Prix du livre OVNI.

Rencontre

Le Forum-IRTS de Lorraine et la librairie l’Autre Rive

vous invitent à assister à une conférence de

vincent dubois.jpg 

V i n c e n t   D u b o i s

(sociologue, politiste, professeur à l'Institut d’études politiques de l'Université de Strasbourg,

membre du laboratoire SAGE – Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe –,

chercheur associé au Centre européen de sociologie et science politique de Paris)

 

mardi 12 novembre 2013

à 18 h 30

 

La culture comme vocation,

ou : pourquoi s’orienter vers les métiers de l’administration culturelle ?

 

    Certains métiers sont attractifs, moins pour le confort matériel qu’ils garantissent qu’en raison de l’image valorisée et valorisante qui leur est associée, ou de l’épanouissement dont ils portent la promesse.vdubois.jpg Ils reposent sur un fort engagement personnel, qui peut être subjectivement vécu sur le mode de la passion et du désintéressement.

    L’orientation professionnelle vers le secteur culturel participe de cette logique vocationnelle. Quelles sont les modalités de cet appel ? Qu’est-ce qui prédispose à y répondre ? Quels sens ces orientations revêtent-elles ? Pour répondre à ces questions, Vincent Dubois a enquêté sur les étudiants qui se destinent à l’administration culturelle.

    Ce livre apporte un éclairage inédit sur ces métiers, et, au-delà, sur les orientations professionnelles dans la France contemporaine.

 

 

La culture comme vocation,

éditions Raisons d’agir, 2013.

 

 

    La rencontre sera animée par Jérémy Sinigaglia, sociologue, chercheur au laboratoire SAGE.

 

 

*  *  *

Soirée lacanienne

 À l’occasion de la parution du

Livre VI du Séminaire

de Jacques Lacan

 

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La librairie l’Autre Rive et l’Association de la Cause freudienne-Est

vous invitent à une présentation de ce Livre VI :

Le désir et son interprétation

(texte établi par Jacques-Alain Miller,

aux éditions de La Martinière et du Champ Freudien) ;

  

jeudi 26 septembre 2013

à 18 h 30.

  

Cette présentation sera assurée par

Patrice Fabrizi,

Jean-Pierre Galloy et Françoise Labridy

et sera suivie d’une conversation sur le thème : lire Lacan aujourd’hui.

 

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Que découvre-t-on dans ce Livre VI ?

 

 

Un Séminaire clinique : le désir, au travers de ses éclipses, s’articule au seul fantasme, qui est son invariant subjectif. C’est le travail de la cure.

 

Un Séminaire carrefour dans l’œuvre de Lacan ; au beau milieu, cette formule énigmatique : « Il n’y a pas d’Autre de l’Autre. »

 

Un Séminaire d’actualité : il n’est pas d’ordre anthropologique immuable dont puisse se réclamer une nostalgie conservatrice.

 

Thriller aquatique pour jeunes enfants

Jon Klassen

Ce n’est pas mon chapeau

aux éditions Milan, 2013 ; traduction française par Jacqueline Odin

36 pages

Prix : 12,90 €

 

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        Le premier album de Jon Klassen publié en France, Je veux mon chapeau (éditions Milan, 2012), illustrait brillamment le principe du « Qui s’excuse s’accuse », et il contenait déjà une bonne dose d’humour noir. Ce n’est pas mon chapeau est le deuxième album qui nous arrive de ce jeune auteur canadien (Milan, janvier 2013). Il met en scène un mignon petit poisson qui a dérobé à un gros poisson taciturne le chapeau melon que celui-ci portait sur sa « tête ». Le petit se dirige vers un endroit qu’il croit connu de lui seul, pour s’y mettre à l’abri. Hélas ! ni son audace, ni sa ruse, ne le préserveront des représailles du gros.

        Tout au long des pages, le petit poisson est seul à parler. Il est très satisfait du larcin qu’il a commis, même s’il affirme que voler un chapeau « ce n’est pas bien ». À deux reprises, ce gentil personnage s’adresse au lecteur directement, en le tutoyant, comme un ami. Parallèlement à ce monologue candide du petit, le déplacement du gros poisson nous est montré par de grandes images horizontales, et nous assistons à une série de mouvements minimalistes qui contredisent point par point les affirmations énoncées dans le texte. Après le drame, les trois dernières images, dont chacune emplit sa double page, ne sont plus surmontées de la moindre bande de texte, ce qui est l’équivalent d’un silence lourd de sous-entendus.

        Cet album permettra aux enfants de découvrir l’humour pince-sans-rire des Anglo-Saxons. Dès quatre ans, ils apprécieront la subtilité des changements qui affectent l’expression faciale des personnages.

        De quoi sont faites ces images, qui ne sont ni tout à fait dessinées, ni tout à fait peintes ? De collages et d’incrustations numériques, dirait-on. La chair des personnages, les paysages dans lesquels ceux-ci évoluent, sont traités par des découpages et des superpositions, et l’auteur s’efforce de suggérer l’aspect de tel matériau en découpant sa forme dans la photographie de tel autre… Du sampling graphique, en somme.

 

                                                                                                                         Jean-Michel