« Les Corti » à l’Autre Rive
Fabienne Raphoz et Bertrand Fillaudeau
dirigent les Éditions José Corti.
Venez
les rencontrer
jeudi 11 avril 2013
à 18 h 30
photos © Olivier Roller
Ils nous parleront notamment de la collection « Biophilia », qu’ils ont créée en 2012.
Le premier livre paru dans la collection lui a donné son titre. Il s’agit de Biophilie, par Edward O. Wilson, entomologiste et biologiste américain né en 1929. La biophilie, c’est l’amour de tout ce qui est vivant.
Cette collection a pour vocation de mettre le vivant au cœur d’éclairages ou de rêveries transdisciplinaires de tous les temps : éthologues, philosophes, zoologues, ethnologues, systématiciens, folkloristes, naturalistes, explorateurs, illustrateurs pourront s’y rencontrer dans le buisson foisonnant des espèces dont le devenir concerne la nôtre. (Fabienne Raphoz.)
Derniers titres parus :
Nous n’avons qu'une seule terre, de Paul Shepard (traduit de l’américain par Bertrand Fillaudeau) ; et Voyages, de William Bartram (traduction de P.-V. Benoist de 1808, révisée et complétée par Fabienne Raphoz).
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Au rayon de la sociologie
Gérald Bronner
vendredi 29 mars 2013
à 18 h 30
pour La Démocratie des crédules
(un essai récemment paru
aux éditions PUF)
Pourquoi les théories du complot envahissent-elles l’esprit de nos contemporains ? Pourquoi le traitement de la politique tend-il à se « peopoliser » ? Pourquoi se méfie-t-on toujours des hommes de science ? Comment des faits imaginaires ou inventés, voire franchement mensongers, arrivent-ils à se diffuser, à emporter l’adhésion du public, à infléchir les décisions des politiques, bref, à façonner une partie du monde dans lequel nous vivons ? N’était-il pourtant pas raisonnable d’espérer qu’avec la libre circulation de l’information et l’augmentation du niveau d’études, les sociétés démocratiques tendraient vers une forme de sagesse collective ?
Gérald Bronner, professeur de sociologie à Paris-VII et membre de l’Institut universitaire de France, étudie le fonctionnement des croyances collectives, sujet auquel il a consacré plusieurs livres : L’Empire des croyances (PUF, 2003), L’Empire de l’erreur (PUF, 2007), L’Inquiétant principe de précaution (PUF, 2010, en collaboration avec Étienne Géhin). Gérald Bronner est également l’auteur de La Pensée extrême : comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques (Denoël, 2009), et il a écrit plusieurs romans (dont Comment je suis devenu superhéros, éditions Les Contrebandiers, 2007).
De 1999 à 2001, il a dirigé le département de sociologie de l’université de Nancy.
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Sara dédicacera ses albums
en partenariat avec la médiathèque de Nancy et l’université de Lorraine
Venez rencontrer
S a r a
mercredi 27 mars
à partir de 16 h
Depuis plus de vingt ans, Sara crée des albums jeunesse particulièrement innovants.
Sara a illustré un recueil de fables de La Fontaine paru l’année dernière aux éditions du Genévrier, une anthologie de poèmes composée par Jean-Marie Henry et parue aux éditions Rue du Monde (Ça fait rire les poètes), ainsi qu’un recueil de contes mythologiques publié par Circonflexe (Les Métamorphoses d’Ovide).
Elle est aussi l’auteur complet d’albums qui ont conquis une place éminente dans l’histoire de la narration graphique pour jeunes lecteurs, parmi lesquels : Elle et moi (éditions l’Art à la page), La Revanche du clown (éditions Thierry Magnier), Révolution (éditions du Seuil), À quai (éditions du Seuil) ou encore Enchaîné (éditions La Joie de lire, sur un texte de Valérie Dayre).
Sara recourt à la technique des papiers déchirés, pour donner naissance à des créatures fragiles, hommes et bêtes, souvent en butte à l’indifférence ou à l’hostilité du monde. La plupart de ses albums ne comportent que quelques lignes de texte. Certains sont entièrement muets.
Les images y prennent la parole, par leur puissance expressive et par le mouvement limpide de leur succession.
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Soirée Dada !
Une soirée aux couleurs de l’art
vendredi 15 mars
à 18 h
les éditeurs de la revue Dada
(neuf numéros par an, pour les enfants de six ans comme pour les ados)
vous feront entrer dans les coulisses de leur travail.
Ils vous raconteront comment est réalisé chaque numéro de leur revue.
(Pour tout public !)
Venez découvrir les numéros de Dada qui vous manquent, ainsi que la collection de livres d'art portant le label Dada
(aux Éditions Arola)
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Rencontre avec Hubert Haddad et les éditions Zulma
La librairie l’Autre Rive vous invite à rencontrer
HUBERT HADDAD,
accompagné de son éditrice LAURE LEROY, fondatrice des éditions Zulma,
jeudi 14 mars 2013
à 18 h 30
C’est au fin fond de la contrée d’Atôra, au nord-est de l’île de Honshu, que Matabei se retire pour échapper à la fureur du monde. Dans cet endroit perdu entre montagnes et Pacifique, se cache la paisible pension de dame Hison dont Matabei apprend à connaître les habitués, tous personnages singuliers et fantasques.
Attenant à l’auberge se déploie un jardin hors du temps. Insensiblement, Matabei s’attache au vieux jardinier et découvre en lui un extraordinaire peintre d’éventail. Il devient le disciple dévoué de maître Osaki.
Fabuleux labyrinthe aux perspectives trompeuses, le jardin de maître Osaki est aussi le cadre de déchirements et de passions, bien loin de la voie du Zen – en attendant d’autres bouleversements…
« Chaque hiver, c’est la même surprise, comme s’il fallait recommencer à partir de rien la grande fresque du temps. Il neige sur le monde comme sur la mémoire. Là-haut, derrière une vitre, le visage fripé d’Aé-cha s’émerveille. À travers toute cette blancheur, on croirait celui d’une petite fille à peine éveillée. Une vapeur aux lèvres, Matabei jauge d’un coup d’œil la charge de neige sur les branches fragiles des cerisiers. Les saules, eux, ne risquent rien. Le long des ruisselets, des efflorescences de gel se pressent en bouquets. Le silence trouve son fil dans un chuchotis d’eau vive, à peine trois notes par le bec et l’embouchure d’un pipeau de glace. L’une après l’autre, dissonantes, deux pies viennent fracturer un sceau de verre dans le châtaignier.
« À l’intérieur, côté atelier, Matabei s’est remis à l’énigme d’un éventail. Peindre n’a guère d’autre signification qu’un prolongement indéfini du regard… »
Comme une œuvre dans l’œuvre, un jardin dans le jardin, les Haikus du peintre d’éventail répondent en écho au Peintre d’éventail. Mémoire vivante du peintre, et seuls vestiges du fabuleux jardin, ces chemins de rosée nous ouvrent la voie lumineuse de la mansuétude et du détachement.
Hubert Haddad nous implique dans son engagement d’intellectuel, d’artiste, d’homme libre, avec des titres comme Palestine (Prix Renaudot Poche, Prix des cinq continents de la Francophonie), les deux volumes foisonnants du Nouveau Magasin d’écriture ou encore Opium Poppy (paru en Folio en janvier 2013).
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