Rencontre
Le Forum-IRTS de Lorraine et la librairie l’Autre Rive
vous invitent à assister à une conférence de
V i n c e n t D u b o i s
(sociologue, politiste, professeur à l'Institut d’études politiques de l'Université de Strasbourg,
membre du laboratoire SAGE – Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe –,
chercheur associé au Centre européen de sociologie et science politique de Paris)
mardi 12 novembre 2013
à 18 h 30
La culture comme vocation,
ou : pourquoi s’orienter vers les métiers de l’administration culturelle ?
Certains métiers sont attractifs, moins pour le confort matériel qu’ils garantissent qu’en raison de l’image valorisée et valorisante qui leur est associée, ou de l’épanouissement dont ils portent la promesse. Ils reposent sur un fort engagement personnel, qui peut être subjectivement vécu sur le mode de la passion et du désintéressement.
L’orientation professionnelle vers le secteur culturel participe de cette logique vocationnelle. Quelles sont les modalités de cet appel ? Qu’est-ce qui prédispose à y répondre ? Quels sens ces orientations revêtent-elles ? Pour répondre à ces questions, Vincent Dubois a enquêté sur les étudiants qui se destinent à l’administration culturelle.
Ce livre apporte un éclairage inédit sur ces métiers, et, au-delà, sur les orientations professionnelles dans la France contemporaine.
La culture comme vocation,
éditions Raisons d’agir, 2013.
La rencontre sera animée par Jérémy Sinigaglia, sociologue, chercheur au laboratoire SAGE.
* * *
Publié dans Les Rendez-vous de l'Autre Rive | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Soirée lacanienne
À l’occasion de la parution du
Livre VI du Séminaire
de Jacques Lacan
La librairie l’Autre Rive et l’Association de la Cause freudienne-Est
vous invitent à une présentation de ce Livre VI :
Le désir et son interprétation
(texte établi par Jacques-Alain Miller,
aux éditions de La Martinière et du Champ Freudien) ;
jeudi 26 septembre 2013
à 18 h 30.
Cette présentation sera assurée par
Patrice Fabrizi,
Jean-Pierre Galloy et Françoise Labridy
et sera suivie d’une conversation sur le thème : lire Lacan aujourd’hui.
Que découvre-t-on dans ce Livre VI ?
Un Séminaire clinique : le désir, au travers de ses éclipses, s’articule au seul fantasme, qui est son invariant subjectif. C’est le travail de la cure.
Un Séminaire carrefour dans l’œuvre de Lacan ; au beau milieu, cette formule énigmatique : « Il n’y a pas d’Autre de l’Autre. »
Un Séminaire d’actualité : il n’est pas d’ordre anthropologique immuable dont puisse se réclamer une nostalgie conservatrice.
Publié dans Les Rendez-vous de l'Autre Rive, Sciences Humaines | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Thriller aquatique pour jeunes enfants
Jon Klassen
Ce n’est pas mon chapeau
aux éditions Milan, 2013 ; traduction française par Jacqueline Odin
36 pages
Prix : 12,90 €
Le premier album de Jon Klassen publié en France, Je veux mon chapeau (éditions Milan, 2012), illustrait brillamment le principe du « Qui s’excuse s’accuse », et il contenait déjà une bonne dose d’humour noir. Ce n’est pas mon chapeau est le deuxième album qui nous arrive de ce jeune auteur canadien (Milan, janvier 2013). Il met en scène un mignon petit poisson qui a dérobé à un gros poisson taciturne le chapeau melon que celui-ci portait sur sa « tête ». Le petit se dirige vers un endroit qu’il croit connu de lui seul, pour s’y mettre à l’abri. Hélas ! ni son audace, ni sa ruse, ne le préserveront des représailles du gros.
Tout au long des pages, le petit poisson est seul à parler. Il est très satisfait du larcin qu’il a commis, même s’il affirme que voler un chapeau « ce n’est pas bien ». À deux reprises, ce gentil personnage s’adresse au lecteur directement, en le tutoyant, comme un ami. Parallèlement à ce monologue candide du petit, le déplacement du gros poisson nous est montré par de grandes images horizontales, et nous assistons à une série de mouvements minimalistes qui contredisent point par point les affirmations énoncées dans le texte. Après le drame, les trois dernières images, dont chacune emplit sa double page, ne sont plus surmontées de la moindre bande de texte, ce qui est l’équivalent d’un silence lourd de sous-entendus.
Cet album permettra aux enfants de découvrir l’humour pince-sans-rire des Anglo-Saxons. Dès quatre ans, ils apprécieront la subtilité des changements qui affectent l’expression faciale des personnages.
De quoi sont faites ces images, qui ne sont ni tout à fait dessinées, ni tout à fait peintes ? De collages et d’incrustations numériques, dirait-on. La chair des personnages, les paysages dans lesquels ceux-ci évoluent, sont traités par des découpages et des superpositions, et l’auteur s’efforce de suggérer l’aspect de tel matériau en découpant sa forme dans la photographie de tel autre… Du sampling graphique, en somme.
Jean-Michel
Publié dans Jeunesse | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Les éditions Bartillat à l’Autre Rive
jeudi
27 juin 2013
à 18 h 30
Constance de Bartillat et Charles Ficat nous parleront de leur commune passion pour la littérature, qui se traduit, depuis l’an 2000, par la constitution d’un catalogue varié et surprenant, reflet de leur éclectisme exigeant. Parmi les textes rares, remarquablement présentés et annotés, qu’a publiés cette année la maison Bartillat, ce sont les lettres de Barbey d’Aurevilly et le journal tenu par Romain Rolland pendant l’occupation allemande qui vont tout particulièrement retenir notre attention au cours de l’entretien que nous aurons avec Constance de Bartillat et Charles Ficat. Mais nous ne résisterons pas au plaisir de questionner nos deux invités sur les autres livres qu’ils nous font découvrir – ou redécouvrir, comme ce Monde du sexe, essai peu connu d’Henry Miller, qui nous revient dans une nouvelle traduction, accompagnée d’un avant-propos de Charles Ficat.
Publié dans Les Rendez-vous de l'Autre Rive | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
Un livre et ses éditeurs
Michel Chandeigne
et Anne Lima,
grâce à qui les
éditions Chandeigne
existent depuis 1992,
seront à l’Autre Rive
mardi 18 juin 2013
à 18 h 30
Le dernier livre publié par Michel Chandeigne et Anne Lima s’insère dans leur superbe collection Magellane, dévolue aux récits de grands voyageurs. Il s’intitule La Découverte du Japon par les Européens (1543-1551).
En 1543, les Portugais sont les premiers Européens à poser le pied au Japon. En 1549, François Xavier et quelques jésuites y débarquent à leur tour et fondent la mission chrétienne du Japon.
Le livre rassemble les évocations de « Cipango », telles qu’elles figurent dans les sources historiques occidentales depuis 1300, puis les descriptions du « Japon » que fournissent les récits narrant la rencontre entre les Européens et les Japonais de 1543 à 1552. Ces textes, écrits par des navigateurs, des aventuriers ou des jésuites, témoignent de la fascination éprouvée par les Européens – non sans incompréhension – devant cette nouvelle civilisation, qu’ils jugent aussitôt supérieure à toutes celles qu’ils ont observées jusqu’alors. En miroir, un texte japonais, jamais traduit en français, raconte l’arrivée de ces hommes blancs, aux longs nez et aux manières frustes, que les Japonais appellent péjorativement les nanban-jin, les « barbares du Sud ».
La fabrication et l’impression des livres publiés par Chandeigne
témoignent d’un rare perfectionnisme éditorial.
Publié dans Les Rendez-vous de l'Autre Rive | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook