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samedi, 19 novembre 2016

Rencontre avec une absolue franchise

La librairie reçoit 

Emmanuel Venet

mercredi 23 novembre 2016
à 18 h 30

pour son roman

Marcher droit, tourner en rond
(éditions Verdier, 2016)

 

« Je ne comprendrai jamais pourquoi, lors des cérémonies de funérailles, on essaie de nous faire croire qu’il y a une vie après la mort et que le défunt n’avait, de son vivant, que des qualités. »

Ainsi débute le roman d’Emmanuel Venet, savoureux monologue intérieur d’un narrateur atteint du syndrome d’Asperger.marcher_droit.jpg

L’homme qui se livre ici aime la vérité, la transparence, le scrabble, la logique, les catastrophes aériennes et Sophie Sylvestre, une camarade de lycée jamais revue depuis trente ans. Farouche ennemi des compromis dont s’accommode la socialité ordinaire, il souffre, aux funérailles de sa grand-mère, d’entendre l’officiante exagérer les vertus de la défunte. Parallèlement, il rêve de vivre avec Sophie Sylvestre un amour sans nuages ni faux-semblants, et d’écrire un Traité de criminologie domestique. Par chance, il aime aussi la solitude.

On avait déjà découvert chez Emmanuel Venet, psychiatre de profession, un art de l’humour tout en demi-teintes, avec son premier roman Rien. Sens de l’humour largement réemployé ici, au service de l’histoire d’un homme qui ne cesse de buter contre les écueils de son idéal de transparence.

Emmanuel Venet, psychiatre, a publié précédemment : Portrait de Fleuve (éditions Gallimard, collection Le Chemin, 1991) ; Précis de médecine imaginaire (éditions Verdier, 2005) ; Ferdière, psychiatre d’Antonin Artaud (Verdier, 2006) ; Rien (Verdier, 2013). Lauréat en 2006 du prix du Style.

vendredi, 28 octobre 2016

Rencontre avec

Michel Bernard Michel_Bernard©Hélène Bamberger.jpg

mercredi 9 novembre 2016

à 18 h 30

pour son roman Deux remords de Claude Monet (publié aux éditions de la Table Ronde, 2016).

 

En un temps où les romans sont parfois écrits en style de scénario – la surabondance des dialogues peinant à nous faire oublier que le décor s’y réduit à une poignée de cartes postales –, Michel Bernard s’efforce de restituer aux êtres et aux paysages un peu de leur épaisseur, de leur volume, de leurs couleurs et du grain de leur matière. Deux remords de Claude Monet est un roman où Michel Bernard réinvente la description littéraire, renouant avec l’ambition de faire entrer la vibration du monde sensible dans l’espace du langage.

Au fond, quoi de plus normal dans un livre dont les héros sont des peintres, et dont l’intrigue nous fait parcourir le chemin qui mène de Manet à Matisse ? Mais c’est un chemin qui passe par 1870 et par 1914.

Pour dépeindre cette époque longue d’un demi-siècle, Michel Bernard a choisi d’emprunter les yeux – et d’imaginer le regard – de Claude Monet.

 

Écrivain et haut fonctionnaire, remords_Monet.jpgMichel Bernard s’est fait connaître par La tranchée de Calonne et La maison du docteur Laheurte, deux livres parus (en 2007 et 2009) dans la belle collection « L’usage des jours », que dirigeait Jean-Claude Pirotte aux éditions de la Table Ronde. En 2015, Michel Bernard a publié Les forêts de Ravel, récemment reparu en format de poche (éditions de la Table Ronde), et il a publié en 2016 Visages de Verdun (éditions Perrin).

 

 

 

 

 

 

« … quand il entrait dans l’atelier, il voyait la petite silhouette dans la neige, derrière la vitre de leur maison d’Argenteuil, tourner sa tête vers lui, et, au-dessus de la bouche ronde que le froid avait pâlie, les deux petites taches noisette et bleutées de ses yeux plonger dans les siens. […] Derrière les carreaux de la fenêtre close, dans le jardin enneigé, la femme aimée qui se retourne avant de s’éloigner était pour lui le plus beau tableau du monde. »

mercredi, 19 octobre 2016

Exposition et séance de dédicaces

Le

p e t i t   p o u

de Jean-Marc Mathis et d’Aurore Petit

s’est posé sur les murs
de notre rayon jeunesse.

 

Exposition de planches originales
du 3 au 30 octobre 2016.

 

Dédicace des deux albums du petit pou

vendredi 28 octobre à partir de 17 h

par Mathis et Aurore Petit.

LPPR.jpg     LPPS.jpg

mercredi, 05 octobre 2016

Rencontre avec

B e r n a r d  N o ë l, écrivain, poète,
et
Charles Tordjman, metteur en scène,

à propos de
Monologue du nous

 

jeudi 13 octobre 2016
à 18 h.

 

monologuedunous.jpgMonologue du nous  est un livre de Bernard Noël paru en 2015 aux éditions P.O.L.

Porté au théâtre dans une adaptation et une mise en scène de Charles Tordjman, Monologue du nous se joue à Lunéville, du 8 octobre au 16 octobre 2016, au Château des Lumières.

« Le texte de Bernard Noël va loin, très loin en nous. Écrit plusieurs mois avant le 7 janvier 2015, il creuse de façon incroyable et sidérante le risque de l’abîme » (Charles Tordjman).

 

Lors de la soirée du 13 octobre, nous vous proposerons également le nouveau livre de Bernard Noël, Quelques regards, que vous pourrez ainsi découvrir quelques jours avant sa parution officielle. Publié aux éditions la Dragonne, il est constitué de trente-neuf textes de Bernard Noël, qui font face à trente-neuf peintures de Jean-Michel Marchetti, reproduites dans leur format original.

quelquesregards.jpg

vendredi, 23 septembre 2016

Corps parlant, corps dansant, corps nu…

L’Association de la Cause freudienne-Est
et la librairie l’Autre Rive

vous invitent à une rencontre avec

R o l a n d   H u e s c a RolandHuesca.png

jeudi 29 septembre 2016
à 18 h 30

à propos de La Danse des orifices : étude sur la nudité (éditions Jean-Michel Place, 2015).

Roland Huesca, professeur d’esthétique à l’université de Lorraine, retrace l’histoire de la nudité dans le monde de la chorégraphie, de la fin du XXe siècle à nos jours. Au fil de ce récit, Roland Huesca montre comment, au cœur d’un univers nihiliste et conceptuel, l’heure est à la découverte incessante de nouvelles vérités du corps. Or la psychanalyse a beaucoup à apprendre de l’art et des artistes. Nous interrogerons l’auteur sur son rapport au corps et sur la « mise à nu » qu’appellerait la danse, ainsi que sur la question même du « corps parlant » (selon le terme introduit par Lacan). Que peuvent nous dire les danseurs et les chorégraphes de la mise en mouvement de nos « corps parlants » ?

Roland Huesca s’entretiendra avec Jean-Pierre Galloy, psychiatre, psychanalyste.

dansedesorifices.jpg