Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 23 mai 2009

L'Anneau du prince

reuterJPEG.jpg

« Cette histoire commence par une nuit sombre et venteuse de septembre »…
Jeunes lecteurs amateurs de sensations fortes n’hésitez pas et allez à l’écoute de ce qui rugit dans ce roman de plus de cinq cent pages, le souffle de l’aventure.
Tom Collins, héros de cette histoire, n’a aucun pouvoir magique mais il a de l’énergie, de la ruse, du courage et  un souffle hors pair, ce qui fera de lui un bon navigateur et un nageur  plus résistant qu’un poisson.  L’histoire que nous conte Bjarne Reuter débute en 1639, quelque part dans une petite île des caraïbes et nous fera bien voyager. Si  Michael Morpurgo s’était offert le plaisir d’écrire sa propre robinsonnade dans les pas de Daniel Defoe et de Jules Verne en écrivant Le Royaume de Kensuké, c’est toute la littérature d’aventure que Bjarne Retuer revisite dans ce trépidant roman. Lire l’Anneau du prince c’est retrouver à la fois toutes les sensations qu’offrent les romans de naufrage, les récits  de piraterie, les témoignages consacrés à la lutte des esclaves et le roman de formation. On reconnaît chez cet auteur danois contemporain l’humour et l’impertinence de Mark Twain : imprudent, entêté, impulsif, naïf et finalement si généreux et capable d’apprendre, Tom Collins est un petit frère d’HuckleBerryfin. On adore ce héros qui a l’outrecuidance de crier aux oreilles  d’un pirate tyrannique : «  La superstition des marins est la meilleure amie de la maladie. La volonté de Dieu n’a rien à voir avec la fièvre et la peste est quelque chose qu’on attrape par les rats. Les ouragans viennent de la mer, non pas des gens. »
L’auteur construit paradoxalement son intrigue sur la prédiction qu’une femme considérée comme  sorcière et recherchée par l’inquisition assène à notre héros ; mais si cette prédiction se réalise ce n’est pas affaire de superstition,  c’est pour notre plus grand plaisir l’accomplissement d’un beau projet romanesque.

Claude

Bjarne Reuter
L’Anneau du prince
Ecole des loisirs
Medium
12,50 euros

vendredi, 22 mai 2009

Vernissage exposition Les Liseurs

En attendant de découvrir

 L'EXPOSITION LES LISEURS

ce petit reportage réalisé pendant les ateliers de photographie

animés à la librairie par Nicolette Humbert

 

 

2009 à la librairie 070.jpgPICT1874.JPG

 

 

 

 

 

 

2009 à la librairie 075.jpg

 

jeudi, 14 mai 2009

Quinzaine des Librairies Sorcières

Invitation.jpg

jeudi, 07 mai 2009

Plein feu sur Anthony Browne

browne.jpgdiable.jpgmarcel.jpg

Pour fêter leur vingtième anniversaire, les éditions Kaléidoscope rendent hommage à Anthony Browne en lui consacrant un livret illustré, offert. Venez découvrir ou redécouvrir l’œuvre de ce grand créateur, auteur de Marcel le champion ou d’Une histoire à quatre voix. A cette occasion sont réédités ses premiers ouvrages traduits en français : J’aime les livres et Ce que j’aime faire.

 

 

En cage de Kalisha Buckhanon

en cage.jpg

Et si on essayait de ne pas oublier les adolescents ?

 

Antonio et Natasha, sont amoureux, ont des projets d’avenir mais sont encore jeunes. Antonio est incarcéré pour avoir tué son père violent. Nous lisons donc leur correspondance qui durera presque 10 ans, soit la durée de la peine. Dure est la prison, difficile la vie à l’intérieur. Il est compliqué de comprendre le monde qui avance sans soi. Impossible d’imaginer la vie carcérale quand on n’y est pas, et comment continuer à vivre et faire des projets quand son amour, celui qu’on a choisit doit rester sur le bord du chemin ? Ensemble, ils vont évoluer, se soutenir, grandir, devenir.  Les lettres se suivent, se complètent, se répondent, Natasha deviendra avocate, quittera Harlem, Antonio prépare sa sortie, essaye de ne pas couler, cherche le soutien de son amour, s’accroche à elle comme à une bouée de sauvetage, elle est son espoir. Mais la question reste ouverte : est-ce vraiment lui l’assassin de son père ?

La pensée et le style des lettres évoluent au fil du temps, celles-ci deviennent plus mûres, plus réfléchies. Antonio et Natasha devront faire des choix, renoncer et se créer un nouvel avenir.

Roman épistolaire fort, vrai et touchant, très bien mené.

                                                                                                                 Blandine

 

En cage, Kalisha Buckhanon, Le Rouergue, collection Doado monde,13.50euros