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Rencontre

La librairie l’Autre Rive vous invite à rencontrer

 

Geneviève Brisac

mardi 29 mai 2018

à 18 h 30

 

pour son livre Le Chagrin d’aimer, paru aux éditions Grasset.

 

Elle s’entretiendra avec Matthieu Rémy.

 

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« […] Je suis donc partie sur les traces d’une petite fille grecque et arménienne et de sa mère, danseuse orientale et apatride, à Paris dans les années 20.
« Ma mère ne voulait rien savoir de son passé. Il a fallu que j’enquête et que je l’invente. Que je trouve les mots pour la retrouver. C’est ce livre, Le chagrin d’aimer.
« Je suis passée par la cour du roi de Grèce et par les collines de Fiesole. Par un atelier d’écriture, une maison de retraite, plusieurs voitures, un supermarché, des quantités de paquets de gauloises, une machine à écrire. Autant de circonstances, par-delà les guerres, les destructions, les irrémédiables pertes, où ma mère se battait avec ce qui fait la vie ordinaire : la nourriture, l’argent, le travail, l’amour. »
 
(Geneviève Brisac, quatrième de
couverture du Chagrin d’aimer.)
 
 
La venue de Geneviève Brisac à l’Autre Rive aura lieu juste après la clôture du colloque international « Ce que Mai 68 a fait à la littérature », dirigé par Matthieu Rémy et Nelly Wolf, et organisé les 28 et 29 mai 2018 à l’université de Lorraine (site de Nancy, campus Lettres et Sciences humaines). Geneviève Brisac y aura fait une communication sur Christiane Rochefort.

Séance de dédicaces

La librairie l’Autre Rive accueille

 

Marion Duval et Laurent Moreau

samedi 26 mai 2018

à partir de 15 h

 

qui dédicaceront à vos enfants leurs nouveaux albums.

 

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Marion Duval vient de publier Toi-même, aux éditions Albin Michel.

Louison et Adèle sont jumelles. Dans l’eau, elles sont deux petits poissons rouges parfaitement synchronisés. Mais ce jour-là, alors qu’elles attendent ensemble leurs parents devant la piscine, Louison décide de prendre le large, de rentrer à pied, pour voir un peu laquelle sera la première arrivée. L’une part, l’autre reste, et leur dispute précède de quelques minutes un orage d’été… Pour ces sœurs jumelles, l’aventure, au fond, c’est d’être séparées.

 

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Laurent Moreau a fait paraître Jouer dehors, aux éditions Hélium.

Deux enfants turbulents sont invités par leur mère à aller « jouer dehors ». Laurent Moreau les embarque alors dans un tour du monde, réel ou rêvé, qui leur fait traverser quatorze paysages époustouflants : le bord de mer, la campagne, la montagne, le désert, la jungle… Chemin faisant, les petits aventuriers croisent près de 250 animaux. Les dernières pages comportent un index des animaux à chercher dans le livre, qui indique aussi quel est le niveau de vulnérabilité de chaque espèce.

Soirée Dutilleux

dutilleux.jpgJean de Spengler

vendredi 11 mai 2018
à 18 h 30

viendra présenter le livre auquel il a contribué : Henri Dutilleux, un compositeur à La Sage, paru en janvier aux éditions Slatkine.

 

Jean de Spengler, qui a longtemps été violoncelliste solo à l’orchestre symphonique et lyrique de Nancy, est actuellement responsable artistique de l’Ensemble Stanislas.
Il s’entretiendra avec
Yves Gueniffey, membre de l’association Des’lices d’Opéra.

 

Le compositeur Henri Dutilleux et son épouse, la pianiste Geneviève Joy, ont séjourné régulièrement dans le village valaisan de La Sage, dans les Alpes suisses, entre 1952 et 2008. Une atmosphère chaleureuse et créative régnait autour d’eux. Leurs proches amis s’en souviennent : la vie simple en chalet, les répétitions passionnées au carnotzet (caveau), les soirées chez Marie des Collines, la visite éclair du chef d’orchestre George Szell, les concerts à l’église en été. Dans ce lieu privilégié, Henri Dutilleux retrouvait en hiver la solitude et le silence qui l’ont inspiré, notamment pour Timbres, espace, mouvement et pour Mystère de l’instant.  (Présentation de l’éditeur.)

Les textes qui composent ce volume ont été écrits par Alexis Galpérine, violoniste, Danielle de Spengler, musicienne, Francine Walter Laudenbach, comédienne et metteur en scène, Jean de Spengler, violoncelliste, Jean-Michel Quinodoz, médecin et psychanalyste. Le livre est préfacé par Pierre Gervasoni, musicologue et critique au Monde.

Soirée Perros

avec

Thierry Gillybœuf

samedi 5 mai 2018

à 18 h 30

pour le livre
que tous les amateurs de Georges Perros attendaient…

 

quartoperros.jpgCe volume de la collection Quarto contient toute l’œuvre de Georges Perros (Papiers collés, Poèmes bleus, Une vie ordinaire, Papiers collés II, Échancrures, L’Ardoise magique et Papiers collés III), à laquelle s’ajoutent de nombreux textes inédits et la plupart des dessins de l’auteur. Édition établie et présentée par Thierry Gillybœuf. (1600 pages.)
 
Attiré par la scène et l’envers du décor, Perros eut comme première vocation le théâtre – une déception. Restent la force des mots, le phrasé. Glissement de l’oral à l’écrit. Sans revenus fixes, il assuma son dénuement volontaire, acharné à noircir ses petits carnets, ses agendas, seulement riche d’une moto.
[…] Gérard Philipe le recommande à Jean Vilar. Son métier ? Lecteur pour le T.N.P. Vilar s’est-il amusé autant que nous à lire ses comptes rendus ? Ils tiennent en peu de mots : l’intrigue, la meilleure réplique, son jugement. Pas de bavardage, ni de laconisme, c’est impitoyablement drôle – l’élégance de l’humour assassin.
Georges Poulot (1923-1978) devient Georges Perros, l’homme inclassable de la littérature, le lecteur insatiable, le critique avisé, le touche-à-tout. Sa rencontre avec Jean Grenier amorce un tournant. Il consent à lui montrer quelques textes. Grenier les aime, s’empresse de les donner à lire à Paulhan, la N.R.F. les publie. Le ton est donné, la pensée entière, vive, l’écriture acérée et précise.
[…] Et lorsque le verbe le fuit, il dessine, peint, pour retrouver la seule écriture qui vaille : celle du quotidien, ces instants sans importance, l’anecdotique, où se niche l’essentielle vérité.
(Présentation de l’éditeur.)
 
Thierry Gillybœuf se consacre depuis longtemps, comme préfacier et comme essayiste, à l’œuvre de Perros. Parallèlement, il traduit : Italo Svevo, Khalil Gibran, Melville, Kipling, Cummings… et surtout Henry David Thoreau, dont il s’emploie à offrir au public français l’œuvre complète. En 2012, Thierry Gillybœuf a publié une biographie : Henry David Thoreau, le célibataire de la nature (aux éditions Fayard).

Soirée Mandelstam

Rencontre avec le traducteur
Jean-Claude Schneider

et l’éditeur
Antoine Jaccottet
directeur du Bruit du temps
 
mercredi 25 avril 2018     à  18 h 30
 
pour les Œuvres complètes d’ Ossip Mandelstam

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(deux volumes reliés avec jaquette, en coffret, parus en mars 2018, coédités par LE BRUIT DU TEMPS et LA DOGANA ; les poèmes sont présentés en édition bilingue).
 
Ce coffret rassemble pour la première fois, à la seule exception de la correspondance du poète, l’intégralité de l’œuvre, entièrement traduite par Jean-Claude Schneider, éminent poète et traducteur, auquel Paul Celan lui-même avait en quelque sorte passé le flambeau en lui offrant en 1966 sa propre version de quelques poèmes de Mandelstam.
Avec ces deux volumes, le lecteur français pourra enfin circuler aisément entre les recueils de poèmes dont les titres lui sont peut-être familiers — La Pierre, Tristia, Les Cahiers de Voronej —, les récits en prose — Le Bruit du temps, Le Timbre égyptien, Le Voyage en Arménie — et les essais, notamment ses grands textes sur la poésie, dont le plus célèbre est le magistral Entretien sur Dante.Mandelstam_Oeuvres-completes.jpg
L’indispensable appareil critique, aussi discret que possible (notes, chronologie, bibliographie), est dû à Anastasia de La Fortelle, qui enseigne la littérature et la langue russe à l’université de Lausanne. Il parachève cette édition, dont chaque tome est préfacé par le traducteur.
 
 
 
 
« Mandelstam : rarement j’ai eu, comme avec sa poésie, le sentiment de cheminer — de cheminer aux côtés de l’irréfutable et du vrai, et ce, grâce à lui. » (Paul Celan, 1960.)
 
 
 
 
 
(Coffret de deux volumes, 1500 pages, 59 €.)