Dédicace
L’Autre Rive accueille
Karine Maincent
samedi 26 janvier 2019
à partir de 15 h
pour une séance de dédicaces dans le rayon jeunesse.
Exposition d’originaux.
Marion Le Hir de Fallois et Karine Maincent, Le Maillot de Madiba : 1995, Afrique du Sud,
la Coupe du monde de rugby. Éditions Kilowatt, collection « Un jour ailleurs ». 15,80 €.
Sipho adore le rugby, ce qui lui vaut les moqueries de ses frères et de ses voisins dans le township de Soweto. Tous préfèrent le football et pensent que le rugby, c’est le sport des Blancs. Mais cette année, l’Afrique du Sud organise la Coupe du monde de rugby, et l’équipe nationale des Springboks compte désormais un rugbyman noir, Chester Williams.
Par la plume de Marion Le Hir de Fallois, le jeune Sud-Africain Sipho nous raconte les événements qui se déroulent dans son pays en mai-juin 1995, lorsque le président Nelson Mandela, après avoir lutté pacifiquement contre la politique d’apartheid, s’appuie sur le rugby pour encourager les Noirs et les Blancs à se réconcilier.
Karine Maincent a mis ses couleurs vibrantes et toute la liberté de son trait au service de cette épopée.
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Rencontre avec un auteur culte
La librairie l’Autre Rive vous invite à rencontrer
Mark SaFranko
vendredi 18 janvier 2019
à 18 h 30
qui viendra présenter son roman Un Faux Pas,
récemment paru aux éditions la Dragonne.
Quand un dragueur invétéré se retrouve paralysé à la suite d’un accident, que lui reste-t-il à part le souvenir sulfureux de ses nombreuses conquêtes ? Et comment sa relation avec sa femme évolue-t-elle dans ce nouveau contexte, cette femme qu’il a trompée sans vergogne ?
Auscultant le couple américain dans ses dimensions tout à la fois banales et tragiques, l’auteur inverse progressivement les rapports de domination qui sont le plus souvent à l’œuvre dans les relations conjugales. Les cartes sont redistribuées, mais jusqu’où ira la partie qui se joue désormais ?
Cette traduction française d’Un Faux Pas, que nous devons à Annie Brun, constitue l’édition originale du roman de Mark SaFranko. Les éditions la Dragonne ont publié deux recueils de ses nouvelles, également traduits par Annie Brun : Incident sur la 10e Avenue (2016) et Léger Glissement vers le blues (2017).
*
Mark SaFranko est né en 1950 et vit dans le New Jersey, à deux pas de Manhattan. Auteur d’une œuvre foisonnante, qui a été saluée par son ami Dan Fante, il est également acteur et musicien. Reconnu comme l’une des figures emblématiques de l’underground new-yorkais, il doit son statut d’auteur culte aux éditions 13e Note, qui ont publié ses premiers livres en France.
Mark SaFranko se trouve actuellement en Lorraine, dans le cadre d’une résidence internationale de quatre mois. Son séjour se terminera le 28 janvier 2019 par une Masterclass, qui sera animée conjointement par lui-même et par Philippe Claudel, écrivain et cinéaste, parrain de la résidence.
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Rencontre
avec
Dominique Chipot
et Bruno Doucey
mercredi 21 novembre 2018 à 18 h 30
à l’occasion de la parution de l’anthologie poétique
Je ne peux le croire : Fukushima Nagasaki Hiroshima, haïkus & tankas.
Photographies©Philippe Barnoud, Murielle Szac
« En mars 2011, un séisme frappe le Japon, entraînant l’accident nucléaire de Fukushima. Pour le monde entier, l’histoire paraît alors se répéter. Chacun songe aux deux bombes atomiques qui ont été larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945 […]. Mais que sait-on des poètes japonais qui écrivirent ces tragédies en lettres de cendre ? Près de cent vingt poètes répondent à cette interrogation, parmi lesquels Matsuo Atsuyuki, un des rescapés de Nagasaki, dont les haïkus ont bouleversé le Japon, ou Oyama Takami, figure majeure du tanka, qui s’éleva toute sa vie contre l’armement nucléaire. Poètes d’un jour ou écrivains confirmés, victimes ou simples témoins des désastres qui ont endeuillé leur pays, ces poètes japonais se frayent chemin parmi les décombres. » (Présentation de l’éditeur.)
Je ne peux le croire : Fukushima Nagasaki Hiroshima, haïkus & tankas ; anthologie établie par Dominique Chipot, préface d’Ysabelle Lacamp ; éditions Bruno Doucey, novembre 2018.
Dominique Chipot est un Lorrain spécialiste du haïku. Il se consacre principalement à l’étude et à l’enseignement de cette forme poétique brève et fulgurante, qui fut inventée au Japon au XVIIe siècle. Dans ce but, il organise des conférences, anime des ateliers d’écriture et rédige le mensuel Ploc ¡ la lettre du haïku. Par ailleurs, il écrit des poèmes et traduit des poètes. Aux éditions Bruno Doucey, il a publié en 2013 une anthologie des haïkus français de la guerre de 14-18 : En pleine figure.
Bruno Doucey a conçu diverses anthologies de poésie et a écrit sur l’enseignement de la poésie. Il a publié des récits et surtout des poèmes. Il a dirigé les éditions Seghers pendant huit ans, avant de créer, en 2010, la maison d’édition qui porte son nom.
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Rencontre avec le poète
Franck Doyen
vendredi 9 novembre 2018
à 18 h 30
pour la sortie de Mocha (éditions la Lettre volée, 2018).
Deux ans après Collines, ratures, recueil qui était déjà paru à l’enseigne de la Lettre volée, Franck Doyen nous revient avec Mocha.
Le poète dérive sur les océans, puis aborde sur l’île Mocha, située au large des côtes chiliennes. Cette île a longtemps été peuplée par une communauté mapuche, et reste connue des amateurs de littérature pour avoir accueilli dans ses eaux le cachalot blanc « Mocha Dick », qui échappa à la férocité de bien des harponneurs… Cette suite de poèmes en prose est aussi une plongée dans les abysses du langage.
Extrait :
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Rencontre avec
Marco Martella
et
Frédéric Brun
vendredi 22 juin 2018
à 18 h 30
Frédéric Brun est l’auteur de trois romans publiés chez Stock : Perla (2007), prix Goncourt du premier roman, Le Roman de Jean (2008) et Une prière pour Nacha (2010), prix de l’association Écritures et Spiritualités. Son quatrième livre, Novalis et l’âme poétique du monde, qui paraît en 2015, témoigne de son intérêt pour le romantisme allemand – mais aussi pour le métier d’éditeur, car cet essai biographique est le premier livre publié par la maison qu’il fonde alors, les éditions Poesis.
Marco Martella est jardinier, membre de l’Institut européen des jardins et paysages, et écrivain. En 2009, il a créé la revue Jardins, publication qui se propose d’explorer la notion de jardin sous un angle existentiel, philosophique et poétique. Il est également le traducteur (ou l’auteur ?…) d’un essai sur l’art des jardins, Le Jardin perdu (sous la signature de Jorn de Précy, éditions Actes Sud, 2011), et d’un récit fait par un jeune poète fuyant Sarajevo et découvrant des jardins secrets et méconnus, Jardins en temps de guerre (sous la signature de Teodor Cerić, Actes Sud, 2014).
En 2018, aux éditions Poesis, Marco Martella publie Un petit monde, un monde parfait. « Au fil des pages, on se promène dans des jardins célèbres […], mais aussi dans des enclos verdoyants plus intimistes et cachés. Par l’évocation de ces lieux et de poètes qui, comme Philippe Jaccottet, Chateaubriand, Hermann Hesse ou Vita Sackville-West, ont exploré la question du paysage et le rapport entre la poésie et la nature, cet ouvrage propose une réflexion sur la place que le jardin occupe dans la modernité. » (Quatrième de couverture.)
Créées au printemps 2015, les éditions POESIS publient des écrivains qui se sont efforcés de vivre poétiquement, c’est-à-dire de penser ou d’incarner la possibilité d’une relation poétique avec le monde. En même temps que Novalis et l'âme poétique du monde, les éditions Poesis faisaient paraître en 2015 un florilège de textes de Novalis : Poésie, réel absolu, fragments traduits par Laurent Margantin. En 2016 est paru Habiter poétiquement le monde : anthologie manifeste. Ce volume, qui nous rappelle que les poètes ont lié l’esprit de poésie au souci de la nature, voire à un désir d’écologie, réunit des extraits de plus d’une centaine de poètes et de prosateurs, qui vont d’Hölderlin à Pierre Rabhi. Et en cette année 2018, en même temps que l’essai de Marco Martella, les éditions Poesis publient un petit livre de Christian Bobin : Le Plâtrier siffleur.
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