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Souvenirs entomologiques d’une dessinatrice

La librairie l’Autre Rive accueille

 

Sylvie Bessard

samedi 20 janvier 2018

à partir de 15 h

 

pour une séance de dédicaces qui s’adresse aux enfants, et à tous les amateurs de ces drames minuscules et fascinants qui se jouent dans le huis-clos d’un jardin.

 

 

bestioles.jpgBestioles, récemment paru aux éditions Milan, associe plusieurs récits de Jean-Henri Fabre, tirés de ses Souvenirs entomologiques, à des images réalisées par Sylvie Bessard dans le but de mettre ce grand texte à la portée des jeunes lecteurs. Non seulement le dessin illustre le texte, mais il s’y incorpore, le décompose en séquences et parfois, comme dans une bande dessinée, se substitue à lui, sans jamais le trahir. Sylvie Bessard fait alterner les dessins au trait (qui lui permettent de décomposer une action) et les images en couleurs (qui, en bichromie ou en trichromie, présentent un enchevêtrement d’actions simultanées). Par ce moyen, ainsi que par diverses trouvailles de mise en scène graphique qui relancent notre curiosité à chaque double page, au point que nous remarquons à peine les difficultés de vocabulaire que peut nous opposer un texte savant qui fut publié entre 1879 et 1907, Sylvie Bessard accompagne les étonnements et les émerveillements de Jean-Henri Fabre et nous aide à comprendre sa méthode scientifique. Et, ce qui ne gâte rien, nous reconnaissons dans les images de Sylvie Bessard la ferveur d’une passion authentique pour la vie des insectes.

 

 

Sylvie Bessard et Jean-Henri Fabre, Bestioles : Bousier glouton, mante religieuse assassine, fourmi ravisseuse et autres souvenirs entomologiques. Éditions Milan, 33 x 27 cm, 76 pages. 19,90 €.

 

Rencontre

Votre librairie vous souhaite une heureuse année 2018 et vous invite à une rencontre avec

ÉTIENNE LESOURD

 

pour sa traduction de

L’Agonie de la Révolution :
Mes deux années en Russie (1920-1921)

Éditions les Nuits rouges

 

d’Emma Goldman

jeudi 18 janvier 2018   à 18 h 30.

                   

 

egoldman.jpgExpulsée des États-Unis à la fin de 1919 en compagnie d’Alexandre Berkman, Emma Goldman, anarchiste déjà célèbre, débarque en Russie où elle espère prendre sa part dans la construction d’une société nouvelle.

Parlant russe et jouissant d’une certaine liberté de circulation, elle peut voir sans intermédiaires ce que la plupart des autres visiteurs de l’époque ne voient pas, ne peuvent pas ou ne veulent pas voir. Mais petit à petit, son enthousiasme cède la place au scepticisme puis à la désillusion : les signes de corruption du nouveau régime, qu’elle découvre tout au long de ses voyages dans le pays, et ses rencontres avec les dirigeants et les militants du parti au pouvoir achèvent de la convaincre. Elle assiste à la mise en place de la dictature sur le prolétariat, de tout un système qui allait très vite devenir le totalitarisme stalinien, à l’exception du culte de la personnalité, dont Lénine ne voulait pas pour lui.

Ce livre dépeint les gens qu’elle croise pendant ces deux années : partisans du régime, opposants, anarchistes, mencheviks, juifs persécutés. Il apporte aussi l’un des premiers témoignages directs sur deux moments essentiels de cette période : la Makhnovtchina et la Commune de Cronstadt. Ce dernier évènement confirme que la terreur n’est pas provisoire et que le but des bolchéviks est de se maintenir au pouvoir par tous les moyens.

Cinquante ans de poésie française

Votre librairie vous invite à une rencontre et à un dialogue avec

Yves di Manno
(poète, essayiste, directeur de la collection Poésie chez Flammarion)

et Isabelle Garron
(critique littéraire et poète)

jeudi 9 novembre 2017  à  18 h 30

à propos de leur anthologie
Un nouveau monde : poésies en France 1960-2010.

 

nouveau-monde.jpgdi-manno.jpgig.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Un nouveau monde propose pour la première fois un large panorama des écritures de poésie qui sont advenues en France depuis 1960, en tenant compte de leur remarquable diversité. Conçu comme une anthologie regroupant plus d’une centaine d’auteurs, qui nous sont présentés par des notices détaillées, l’ouvrage offre aussi un récit chronologique retraçant les moments forts de cette histoire demeurée pour une grande part invisible. Les auteurs majeurs de la période – Roubaud, Tortel, Gaspar, Stéfan, Rossi, Noël, Bénézet, Hocquard, Venaille, Fourcade… – côtoient ici des figures plus discrètes : Collobert, Messagier, Bailly, Cholodenko, Savitzkaya, Ch’Vavar (et bien d’autres). La poésie a profondément changé de registre durant la seconde moitié du XXe siècle. Isabelle Garron et Yves di Manno décrivent les courants et les communautés plurielles qui ont façonné le monde nouveau de la poésie contemporaine.

(Éditions Flammarion, 2017, collection Mille & Une pages, 1526 p., 39 €.)

Sendak et les autres

Le maxilivre hommage à Maurice Sendak (d’après l’exposition qui s’est tenue à la Society of Illustrators de New-York, organisée par Justin G. Schiller et Dennis M. V. David) ; volume dirigé par Leonard S. Marcus, traduit par Agnès Desarthe. Éditions Little Urban, 2016.

 

Cette importante monographie est la version française d’un livre paru aux États-Unis en 2013, qui accompagnait une exposition organisée à New-York. Elle assemble des textes critiques et des témoignages écrits par douze spécialistes de l’œuvre de Maurice Sendak, et nous donne à voir environ 200 de ses dessins, inédits ou peu connus (études au crayon, aquarelles, story-boards, lithographies, affiches, etc.) ; l’ensemble formant un volume de 224 pages carrées de grand format.


maxilivre sendak.jpgSi vous voulez connaître le prénom de chacun des Maximonstres de l’album Where the Wild Things are ; si vous vous demandez pourquoi les enfants dessinés par Sendak ont toujours de grands pieds ; si vous avez remarqué que chez lui les tout-petits ouvrent sur le monde des yeux écarquillés, larges comme des soucoupes, et si vous vous interrogez sur la signification de cet étrange regard : le Maxilivre hommage à Maurice Sendak est fait pour vous.

Il vous apprendra encore bien d’autres choses. Par exemple, grâce à l’un des contributeurs du volume, qui est lui-même auteur d’albums pour enfants (et lauréat du prix Caldecott), vous saurez comment s’est déroulé le cours que Sendak a donné, pendant un an, à l’université de Yale.

La plupart des images réunies dans ce « maxilivre hommage » nous font regarder de plus près l’art de Maurice Sendak, les scènes riantes et les visions oniriques que son crayon a esquissées, que son pinceau a fixées. Sendak fait montre d’un perfectionnisme graphique qui communique une sensation de plénitude, à travers des images luxuriantes, emplies de sensualité. La monographie dont Little Urban s’est fait l’éditeur français nous permet d’observer à l’état naissant le mouvement de son trait, la précision de son modelé et le dynamisme de ses compositions. On a envie de relire les albums de Sendak qu’on connaît et de partir à la recherche de ceux qu’on n’a jamais lus. Il faut dire que le public français ne connaît, du continent Sendak, que les albums dont notre homme est l’auteur complet. Or Sendak a aussi dessiné pour orner des contes et des œuvres littéraires (par exemple une traduction anglaise de Marcel Aymé), ce travail de pure illustration ayant donné naissance à plusieurs dizaines de livres, qui ne paraîtront peut-être jamais chez nous.

Sendak révolutionne l’album pour enfants lorsqu’il publie, en 1963, Where the Wild Things are (en français ce sera Max et les Maximonstres). On nous rappelle le précieux soutien que lui a apporté son éditrice Ursula Nordstrom, alors directrice du secteur jeunesse de Harper & Row – elle s’occupait aussi de Tomi Ungerer et d’Arnold Lobel. Un commentaire détaillé et stimulant de Max et les Maximonstres, dû à Patrick Rodgers, est accompagné de quelques-uns des dessins préparatoires qui avaient été réalisés en vue de cet album, dessins présentant des différences significatives avec les planches définitives.

Plus tard, la rencontre de Frank Corsaro permet à Sendak de transporter son opéra de papier sur la scène lyrique, en devenant costumier et décorateur. Dans ce « maxilivre hommage », Corsaro retrace les étapes de leur fructueuse collaboration. Le récit de Corsaro évoque aussi l’évolution du style de Sendak, et notamment la difficile gestation de l’album de 1981, Outside over there (Quand papa était loin), où s’expriment son goût du fantastique, son amour de l’opéra, son talent de peintre romantique et ce besoin qu’il avait de plonger avec le lecteur dans les régions dangereuses du psychisme humain.

La culpabilité, la colère, les rapports ambivalents qu’on entretient avec ses parents, la façon dont on apprivoise l’idée de la mort, tels sont les sujets graves que traite Maurice Sendak. Mais il les aborde par le biais de la suggestion poétique, afin que chacune de ses pages émerveille l’enfant à qui le livre est lu et puisse continuer d’émerveiller l’adulte qu’il sera.

Jean-Michel

Dédicace

karinemaincentJeanEtienneFrebourg.jpgNe manquez pas la venue de

KARINE MAINCENT

pour une séance de dédicaces

samedi 10 juin 2017
de
15 h à 18 h.

 

La collection « Histoire d’objet » permet aux enfants de mieux explorer le monde qui les entoure, à travers l’histoire d’un objet familier et apparemment banal.vélos.jpg Ce livre, écrit par Fleur Daugey et illustré par Karine Maincent, raconte la manière dont a été inventé, modifié, puis diversement utilisé, un moyen de locomotion connu de tous : le vélo.

 

Vélos est illustré comme un album et se lit comme une histoire. Pour enfants à partir de cinq ou six ans. Éditions Kilowatt, 2017, collection Histoire d’objet (12,90 €).

 

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Karine Maincent, jeune illustratrice nancéienne, s’était fait connaître du public en 2009 en publiant aux éditions de la Fondation Zinsou l’album Petit-Pays (souvenez-vous, c’était ici : Conte et dédicaces…).