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vendredi, 15 octobre 2010

Rencontre avec Vincent Borel et Sabine Wespieser

Vincent Borel

 

 

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Antoine et Isabelle

 

 éditions Sabine Wespieser

 

 

 

 

 

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Antoine et Isabelle raconte deux histoires : celle de ce couple d’espagnols, grands-parents de l’auteur et celle d’une grande famille d’industriels lyonnais, la famille Gillet.

Antonio et Isabel ont connu la misère profonde de leur pays au début du XXème siècle, la défaite dans les rangs des républicains espagnols en 1939 puis la résistance à l’occupant nazi.

Les Gillet, puissants industriels lyonnais qui ont abandonné le textile pour la chimie, ne cesseront de prospérer au fil des guerres, fabriquant le gaz moutarde utilisé durant la première guerre mondiale puis le zyklon B qui servira dans les chambres à gaz de la seconde.

A travers le destin de ces deux familles, saga remplie de vies et d’évènements, Vincent Borel rend plus intelligible le XXème siècle sans jamais tomber dans le piège du manichéisme. Son roman  ne juge pas mais donne à voir pour  qu’on n’oublie pas. 

 

 

ATTENTION

 

la rencontre aura lieu à 19h15

 

jeudi 21 octobre 2010

 

avec la participation de l'éditeur Sabine Wespieser, qui nous a fait découvrir, entre autres écrivains, Nuola O’Faolain et Duong Thu Huong.

 

 

Vincent Borel collabore à France Musique. Il est l’auteur de six romans dont Baptiste, évocation de la vie de  Lully, qui vient de reparaître dans la collection Points Seuil.

  

  

  

vendredi, 08 octobre 2010

Les invités cet automne :

 

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Vincent Borel

Antoine et Isabelle

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et son éditrice Sabine Wespieser

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jeudi 21 octobre à 19h15

 

 

 

 

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Matthieu Remy

pour deux parutions chez Tana :

 

Les Lieux du rock

et

Le Petit livre à offrir à un amateur de rock

 

 vendredi 5 novembre 2010 à 18h

  

   

 

 

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                                   Maylis de Kerangal

Naissance d'un pont

 éditions verticales

 

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                     vendredi 12 novembre 2010 à 18h

 

 

  

 

                                                François Taillandier

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                              Time to turn

          cinquième et dernier volume de la suite romanesque

                                              La grande intrigue

      

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                            mercredi 17 novembre à 18h30

 

 

vendredi, 14 mai 2010

Peins feux sur l'art du Kamishibaï

La Quinzaine des Librairies Sorcières à la librairie l’Autre Rive 

du 15 au 29 mai 2010

 

Depuis longtemps déjà Jean-Luc Burger fait revivre l’art du théâtre d’images  dans sa maison d’édition Callicéphale avec 28 histoires publiées à ce jour et avec la commercialisation du superbe  butaï en bois  qui permet de les mettre en scène et en voix. Il nous fera partager sa passion pour cet art de conter :

 

 

Pleins feux sur le Kamishibai

 

causerie suivie d’une démonstration

 

vendredi 21 mai 2010 à 19 h

 

            
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Robert Scouvart

illustrateur

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 Pourquoi m’apprendre la peur

 Le Chat et la Souris

 

dédicacera ses ouvrages

 

samedi 22 mai 2010 à partir de 15 h

 

 

 

Pourquoi m’apprendre la peur est une histoire pour kamishibaï conçue comme une véritable pièce de théâtre où l’on assiste à un procès bien étrange, celui du loup  accusé  de toutes les misères du monde mais défendu par le petit chaperon rouge. C’est une histoire de mauvaise foi et de bouc émissaire contée avec verve et illustrée avec une force quasi expressionniste. Un  Chat , une souris, nouvelle traduction  du conte de Grimm Chat et souris associés publié pour la première fois en album est illustré avec talent et humour par Robert Scouvart.

 

 

 

 

 

autre.rive.nancy@wanadoo.fr      http://librairielautrerive.hautetfort.com

mardi, 11 mai 2010

C'était hier

C'était hier que nous accueillions Agnès Desarthe pour deux rencontres et ce fut un bien bel après-midi.

Dès 14h elle s'est entretenue avec 6O élèves de seconde du lycée Loritz ( dont 55 garçons) et elle a triomphé magistralement de la difficulté de l'entreprise, parce qu'elle prend ses lecteurs au sérieux, parce qu'elle a une énergie d'enfer et  parce que ces nombreux adolescents avaient bien préparé cette rencontre grâce à leurs deux professeurs de français qui  avaient su les emmener au coeur du roman d'Agnès Desarthe : Le Remplaçant.

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Des questions justes, pertinentes, fusèrent, sur l'auteur, son entrée en écriture, ses choix romanesques, ses goûts littéraires. En réponse les adolescent(e)s apprirent qu'Agnès Desarthe s'engagea dans le concours de l'Ecole Normale sup, et donc à faire deux années de Khâgne, parce qu'être payée pour faire des études la motivait terriblement !! On ne doute pas qu' à cet instant elle a suscité quelques vocations. Son éloge de l'école et de ses professeurs, sincère et argumenté a fait chaud au coeur de ceux qu'on malmène souvent dans l'opinion... Elle le dit sans ambage : s'occuper des enfants des autres c'est de l'héroïsme. Voilà pourquoi ce grand-père "de remplacement" est son héros, comme son institutrice de deuxième année de maternelle, comme Janus Korczack, ce pédagogue qui s'occupa de milliers d'orphelins et tout particulièrement de ceux du ghetto de Varsovie, abandonnés parmi les abandonnés, qu'il n'abandonna jamais et accompagna jusqu'au bout, jusqu'à leur assassinat et le sien dans le camp d'extermination d'Auschwitz.

 

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D'abord traductrice avant que de mener de front cette carrière (qui lui valut le prestigieux prix Coindreau de la meilleure traduction) avec celle d'écrivain, Agnès Desarthe a su de manière passionnante leur transmettre comment traduire c'est aller à la rencontre des secrets de fabrication littéraire des plus grands auteurs, ccomment c'est découvrir et restituer les solutions qu'ils trouvent à toutes les questions techniques que doit résoudre tout écrivain. Elle a aussi réussi à leur faire bien sentir comment l'écrivain avance souvent en tatonnant, entre essais, changements et repentirs et que c'est en écrivant qu'il se découvre.


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A la librairie l'Autre Rive Agnès Desarthe revint sur la genèse du Remplaçant et de La Plus belle fille du monde, romans qu'elle mena de front et qui tous deux se font écho : le vrai héros du remplaçant est-il Janus Korczak ou triple B? La plus belle fille du monde est-ce vraiment Liouba Gogol? En chemin un personnage se glisse sous la plume de  l 'auteur s'imposant à lui comme à nous. Si la construction de la Plus belle fille du monde est linéaire, celle du Remplaçant, composée d' une suite de fragments, s'autorise à jouer avec la temporalité. Les souvenirs revenant à la mémoire sous forme de blocs séparés de l'avant et de l'après, cette succession de fragments convient ici parfaitement car elle permet de les restituer au plus près de leur remontée, comme elle permet de les écarter l'un de l'autre quand il devient nécessaire d'en insérer un autre. L'auteur a ainsi joué longtemps à modifier la place de chacun des fragments comme on le ferait avec des  pièces de lego.

Rêveuse, étourdie Agnès Desarthe fait joliment comprendre à son auditoire que cette propension à la rêverie est peut être constitutive de sa personnalité d' écrivain, et qu'en tous cas elle la sert, car cet égarement qu'elle ressent parfois face à la réalité : " je ne comprends jamais ce qu'on me dit, je comprends autre chose" est forcèment l'occasion d'une interprétation et donc un formidable point de départ pour la création littéraire. Ecrire c'est aussi tenter d'interpréter le monde.

Ce n'est pas seulement en laissant Triple B s'imposer comme le héros de son roman qu'Agnès Desarthe lui rend hommage mais  aussi en déployant ce talent de conteuse que ce grand-père lui a incontestablement transmis.

Claude André



 

 

 

lundi, 03 mai 2010

Qui est la plus belle fille du monde?

Agnès Desarthe

 

invitée  à Nancy pour rencontrer des élèves des classes de seconde littéraire du lycée Loritz,

 nous fait le plaisir de prolonger son séjour le temps d’une rencontre à l’Autre Rive

 

 

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Lundi 10 mai 2010 à 18h

 

 

on y parlera bien sûr de ses deux derniers romans :

 

 

Le remplaçant

éd. l’Olivier

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La plus belle fille du monde

éd. l’Ecole des loisirs dans la collection medium

 

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Agnès Desarthe, traductrice, écrivain, a été en 2007 la lauréate du prix de traduction Maurice-Edgar Coindreau. Elle excelle à exprimer la gravité avec humour, à utiliser la légèreté pour dire la complexité. Parlant de son travail pour Le Remplaçant elle dit : « faire un détour en racontant l’histoire d’à côté, en le faisant avec humour, m’a paru le moyen de donner voix à l’inarticulé. »