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jeudi, 07 avril 2011

Chroniques de prétoire

Lecture et discussion

 

 

 

 

MICHÈLE BERNARD-REQUIN

 

 

CHRONIQUES DE PRÉTOIRE

éd. Les Carnets de l’info

 

 

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VENDREDI 8 AVRIL à 18 h 30

 

 

Michèle Bernard-Requin a exercé toutes les fonctions pendant plus de quarante ans dans les palais de justice : avocat, substitut du procureur, avocat général, juge. C’est elle qui incarne le personnage de la présidente d’une chambre correctionnelle dans le film de Raymond Depardon Dixième  chambre, instants d’audience (2004).

Chroniques de prétoire, sous-titré Histoires drôles et moins drôles, ce sont quarante scènes de la vie de ces hommes et de ces femmes qui travaillent dans des conditions difficiles, ce qui n’empêche ni l’humour ni l’autodérision : « Dans ces petites histoires, tout est vrai…enfin presque. Il a bien fallu travestir et les lieux, et les dates, et repeindre les personnages. Il était naturellement impératif de ne pas rendre les portraits trop ressemblants, et il a fallu prendre, pour les composer, les traits de plusieurs acteurs de la vie judiciaire existants.

Il est vrai que, pour ce faire, j’ai du parfois forcer le trait. Aucun vieil avocat n’est aussi cynique, ni aucun juge si méchant. Aucun jeune avocat n’est aussi naïf, aucun juré aussi vicieux, aucun président aussi maladroit, aucun…enfin, presque… »

 

 

 

 

vendredi, 25 mars 2011

Écrire le ciel

PHILIPPE FOREST

 

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en partenariat avec l’UFR Lettres de l’Université Nancy 2
 
 

vendredi 1er avril à 18 h

 
 

 

Dans Le Siècle des nuages, Philippe Forest fait le portrait d’un aviateur devenu pilote de ligne : son propre père. Parallèlement, écartant les légendes et recréant le passé avec une probité scrupuleuse, Philippe Forest évoque les pionniers et les héros de l’aviation, sur trois générations. Le roman d’histoire et le roman familial se mêlent. L’écrivain s’interroge sur ce qu’il doit à chacun de ses deux parents et découvre que le vol et la chute libre sont l’image même de la condition humaine.

 

 

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vendredi, 11 mars 2011

L'Histoire comme champ de bataille ?

 

en partenariat avec le Forum-IRTS de Nancy

 

Conférence – Débat

 

                                    ENZO TRAVERSO


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     VENDREDI 18 MARS 2011 à 18 h 30


    L'histoire comme champ de bataille :

   interpréter les violences du XXème siècle

          éd. la Découverte

 

 

Le terrible XXe siècle est passé. Présenté grossièrement comme la scène d’un affrontement central entre le totalitarisme et la démocratie, le destin de ce siècle semble aujourd’hui scellé. Mais quelle part faire à la mémoire des guerres, des génocides, des camps, des crimes et à celle des moments d’héroïsme et d’espérance ?

Dans L’Histoire comme champ de bataille, Enzo Traverso analyse les débats historiographiques que les violences du monde contemporain ont suscités. Il retrouve certains thèmes de ses travaux (le fascisme, le totalitarisme, le génocide…), poursuivant un dialogue fécond avec les penseurs des cataclysmes du XXe siècle et défendant une « histoire des concepts », outils indispensables pour « déconstruire les mots par lesquels l’histoire se fait, ses acteurs la conçoivent et la représentent ».

Historien, Enzo Traverso est maître de conférences en sciences politiques à l’Université de Picardie (Amiens) et chargé de conférences à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, traduits dans une douzaine de langues, dont Le Totalitarisme (Seuil, 2001), La Violence nazie (La fabrique, 2002), A feu et à sang. La guerre civile européenne 1914-1945 (Stock, 2007).

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

                    

vendredi, 18 février 2011

Séductions du bourreau ?

  

 

Charlotte Lacoste

   

  

viendra nous présenter

 

 

Séductions du bourreau

 

      Puf,  collection « Intervention philosophique »

 

 

jeudi 24 février 2011 à 18 h 30

 

  

     La Shoah, la guerre d’Algérie et les génocides de la fin du XXe siècle ne cessent de revenir sur le devant de la scène médiatique : non pas à travers les témoignages que nous ont laissés leurs victimes, mais sous la forme de fictions complaisantes qui donnent la parole aux bourreaux et aux tortionnaires. Comment interpréter ce phénomène, et quels sont ses ressorts cachés ? Charlotte Lacoste écrit, dans Séductions du bourreau :

 

     « Outre que le témoignage, qui s’était construit en opposition aux romans de guerre et d’extermination, n’est pas parvenu à s’imposer sur la scène littéraire française du XXe siècle, il s’est trouvé usurpé par les romanciers – trafiquants de récits de témoins, trafiqueurs de scènes stupéfiantes, concocteurs de fictions enjôleuses et complices qui font la part belle aux assassins –, qui n’ont eu de cesse d’en montrer toujours davantage à leurs lecteurs, venant flirter de si près avec le bourreau, que leur narrateur a fini par se confondre avec lui : c’est l’irrésistible ascension du point de vue nazi dans la fiction sur l’extermination. »

 

 

 

  

 

jeudi, 10 février 2011

Dire la vérité au pouvoir?

En partenariat avec le Forum-IRTS de Lorraine

 

Conférence-débat

 

 jeudi 17 février 2011 à 18 h 30

 

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GÉRARD NOIRIEL

Dire la vérité au pouvoir

Les intellectuels en question

 (éditions Agone, 2010) 

 

     Quelle est la mission politique de ceux qui exercent le métier de savant ? « Dire la vérité au pouvoir, au nom des opprimés » est la réponse qu’avance Gérard Noiriel dans un essai qui interroge le rôle des intellectuels français depuis l’affaire Dreyfus. En étudiant successivement les figures de Charles Péguy, Paul Nizan, Jean-Paul Sartre, jusqu’à celles de François Furet, de Pierre Bourdieu et de Jacques Rancière, l’auteur propose d’évaluer la manière dont les intellectuels interviennent dans le débat public.

     Historien du monde ouvrier et de l’immigration, directeur d’études à l’EHESS, Gérard Noiriel a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels : Les ouvriers dans la société française (Le Seuil, 1986) ; État, nation et immigration (Belin, 2001).

     Une première version de ce livre est parue en 2005 aux éditions Fayard sous le titre : Les fils maudits de la République.