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vendredi, 11 mars 2011

L'Histoire comme champ de bataille ?

 

en partenariat avec le Forum-IRTS de Nancy

 

Conférence – Débat

 

                                    ENZO TRAVERSO


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     VENDREDI 18 MARS 2011 à 18 h 30


    L'histoire comme champ de bataille :

   interpréter les violences du XXème siècle

          éd. la Découverte

 

 

Le terrible XXe siècle est passé. Présenté grossièrement comme la scène d’un affrontement central entre le totalitarisme et la démocratie, le destin de ce siècle semble aujourd’hui scellé. Mais quelle part faire à la mémoire des guerres, des génocides, des camps, des crimes et à celle des moments d’héroïsme et d’espérance ?

Dans L’Histoire comme champ de bataille, Enzo Traverso analyse les débats historiographiques que les violences du monde contemporain ont suscités. Il retrouve certains thèmes de ses travaux (le fascisme, le totalitarisme, le génocide…), poursuivant un dialogue fécond avec les penseurs des cataclysmes du XXe siècle et défendant une « histoire des concepts », outils indispensables pour « déconstruire les mots par lesquels l’histoire se fait, ses acteurs la conçoivent et la représentent ».

Historien, Enzo Traverso est maître de conférences en sciences politiques à l’Université de Picardie (Amiens) et chargé de conférences à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, traduits dans une douzaine de langues, dont Le Totalitarisme (Seuil, 2001), La Violence nazie (La fabrique, 2002), A feu et à sang. La guerre civile européenne 1914-1945 (Stock, 2007).

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

                    

vendredi, 18 février 2011

Séductions du bourreau ?

  

 

Charlotte Lacoste

   

  

viendra nous présenter

 

 

Séductions du bourreau

 

      Puf,  collection « Intervention philosophique »

 

 

jeudi 24 février 2011 à 18 h 30

 

  

     La Shoah, la guerre d’Algérie et les génocides de la fin du XXe siècle ne cessent de revenir sur le devant de la scène médiatique : non pas à travers les témoignages que nous ont laissés leurs victimes, mais sous la forme de fictions complaisantes qui donnent la parole aux bourreaux et aux tortionnaires. Comment interpréter ce phénomène, et quels sont ses ressorts cachés ? Charlotte Lacoste écrit, dans Séductions du bourreau :

 

     « Outre que le témoignage, qui s’était construit en opposition aux romans de guerre et d’extermination, n’est pas parvenu à s’imposer sur la scène littéraire française du XXe siècle, il s’est trouvé usurpé par les romanciers – trafiquants de récits de témoins, trafiqueurs de scènes stupéfiantes, concocteurs de fictions enjôleuses et complices qui font la part belle aux assassins –, qui n’ont eu de cesse d’en montrer toujours davantage à leurs lecteurs, venant flirter de si près avec le bourreau, que leur narrateur a fini par se confondre avec lui : c’est l’irrésistible ascension du point de vue nazi dans la fiction sur l’extermination. »

 

 

 

  

 

jeudi, 10 février 2011

Dire la vérité au pouvoir?

En partenariat avec le Forum-IRTS de Lorraine

 

Conférence-débat

 

 jeudi 17 février 2011 à 18 h 30

 

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GÉRARD NOIRIEL

Dire la vérité au pouvoir

Les intellectuels en question

 (éditions Agone, 2010) 

 

     Quelle est la mission politique de ceux qui exercent le métier de savant ? « Dire la vérité au pouvoir, au nom des opprimés » est la réponse qu’avance Gérard Noiriel dans un essai qui interroge le rôle des intellectuels français depuis l’affaire Dreyfus. En étudiant successivement les figures de Charles Péguy, Paul Nizan, Jean-Paul Sartre, jusqu’à celles de François Furet, de Pierre Bourdieu et de Jacques Rancière, l’auteur propose d’évaluer la manière dont les intellectuels interviennent dans le débat public.

     Historien du monde ouvrier et de l’immigration, directeur d’études à l’EHESS, Gérard Noiriel a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels : Les ouvriers dans la société française (Le Seuil, 1986) ; État, nation et immigration (Belin, 2001).

     Une première version de ce livre est parue en 2005 aux éditions Fayard sous le titre : Les fils maudits de la République.

 

lundi, 24 janvier 2011

Rencontre avec Antonio Lobo Antunes

Dominique Bourgois, éditrice, 

et

Antonio Lobo Antunes

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qui vient de publier Mon nom est légion

aux éditions Christian Bourgois

 

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 seront nos invités

Vendredi 28 janvier 2011 à 17 h
 

 

 

Ancien médecin psychiatre, Antonio Lobo Antunes est un des plus importants écrivains contemporains. Depuis la parution en 1979 du Cul de Judas, roman que lui a inspiré son expérience de la guerre coloniale en Angola, son œuvre dissèque sans trembler la société portugaise, ses traumatismes et ses trivialités.

Mon Nom est légion est la chronique à plusieurs voix mêlées d’une nuit tragique à Lisbonne impliquant une bande de jeunes criminels et une police impitoyable. Nous sommes dans la banlieue nord-ouest de Lisbonne, dans le Quartier du Premier-Mai, là où vivent misérablement nègres et métis, issus d’Angola, l’ancienne colonie. Un policier  tente de rédiger un rapport, destiné à sa hiérarchie, sur l’opération qu’il a du diriger dans le Quartier en vue de stopper les exactions de plusieurs délinquants.

Ce narrateur est le premier d’une longue liste. Au fil des chapitres, près d’une vingtaine de voix se succèdent, vraies fausses dépositions, monologues imaginaires, confessions fantasmatiques. Tous, noirs, blancs ou  métis expriment la difficulté de vivre, la solitude et leur parole reflète les rapports compliqués entre communautés différentes. Les voix se mélangent, les phrases sont répétées comme des leitmotivs, la chronologie est bouleversée, la ponctuation inexistante.

Chacun des romans d’Antonio Lobo Antunes lance à ses lecteurs un véritable défi. L’ancien médecin psychiatre construit en effet ses narrations en assemblant les flux de conscience de ses personnages. Il en résulte des polyphonies enragées et désespérées qui font penser à Joyce, Faulkner ou Céline.  Il est nécessaire d’abandonner nos repères romanesques classiques pour nous laisser envahir, submerger par la force narrative d’Antonio Lobo Antunes, à nulle autre pareille.

 




 

 

samedi, 15 janvier 2011

Lecture à deux voix :


 

en partenariat avec le Théâtre de la Manufacture

 

Lecture

 

Que font les rennes après Noël ?

 

 

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Olivia Rosenthal


Editions verticales

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Vendredi 21 janvier 2011 à 18 h précises

 

Vous êtes-vous déjà demandé ce que font les rennes une fois leur travail terminé ? Non ? Alors ne ratez pas cette rencontre. Même chose d'ailleurs pour ceux qui se sont déjà posé la question, car Olivia Rosenthal et Christine Koetzel vont nous régaler d'une lecture à deux voix.

Rappelons que la comédienne nancéienne a mis en scène le précédent livre d'Olivia Rosenthal On n'est pas là pour disparaître (paru chez Verticales et en folio) représenté au CCAM de Vandoeuvre du 18 au 23 janvier.