mardi, 17 septembre 2013
Soirée lacanienne
À l’occasion de la parution du
Livre VI du Séminaire
de Jacques Lacan
La librairie l’Autre Rive et l’Association de la Cause freudienne-Est
vous invitent à une présentation de ce Livre VI :
Le désir et son interprétation
(texte établi par Jacques-Alain Miller,
aux éditions de La Martinière et du Champ Freudien) ;
jeudi 26 septembre 2013
à 18 h 30.
Cette présentation sera assurée par
Patrice Fabrizi,
Jean-Pierre Galloy et Françoise Labridy
et sera suivie d’une conversation sur le thème : lire Lacan aujourd’hui.
Que découvre-t-on dans ce Livre VI ?
Un Séminaire clinique : le désir, au travers de ses éclipses, s’articule au seul fantasme, qui est son invariant subjectif. C’est le travail de la cure.
Un Séminaire carrefour dans l’œuvre de Lacan ; au beau milieu, cette formule énigmatique : « Il n’y a pas d’Autre de l’Autre. »
Un Séminaire d’actualité : il n’est pas d’ordre anthropologique immuable dont puisse se réclamer une nostalgie conservatrice.
Publié dans Les Rendez-vous de l'Autre Rive, Sciences Humaines | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
samedi, 23 mars 2013
Au rayon de la sociologie
Gérald Bronner
vendredi 29 mars 2013
à 18 h 30
pour La Démocratie des crédules
(un essai récemment paru
aux éditions PUF)
Pourquoi les théories du complot envahissent-elles l’esprit de nos contemporains ? Pourquoi le traitement de la politique tend-il à se « peopoliser » ? Pourquoi se méfie-t-on toujours des hommes de science ? Comment des faits imaginaires ou inventés, voire franchement mensongers, arrivent-ils à se diffuser, à emporter l’adhésion du public, à infléchir les décisions des politiques, bref, à façonner une partie du monde dans lequel nous vivons ? N’était-il pourtant pas raisonnable d’espérer qu’avec la libre circulation de l’information et l’augmentation du niveau d’études, les sociétés démocratiques tendraient vers une forme de sagesse collective ?
Gérald Bronner, professeur de sociologie à Paris-VII et membre de l’Institut universitaire de France, étudie le fonctionnement des croyances collectives, sujet auquel il a consacré plusieurs livres : L’Empire des croyances (PUF, 2003), L’Empire de l’erreur (PUF, 2007), L’Inquiétant principe de précaution (PUF, 2010, en collaboration avec Étienne Géhin). Gérald Bronner est également l’auteur de La Pensée extrême : comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques (Denoël, 2009), et il a écrit plusieurs romans (dont Comment je suis devenu superhéros, éditions Les Contrebandiers, 2007).
De 1999 à 2001, il a dirigé le département de sociologie de l’université de Nancy.
•
Publié dans Les Rendez-vous de l'Autre Rive, Sciences Humaines | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
jeudi, 26 novembre 2009
Les rendez-vous de l'Autre Rive
L’Association Transversales et la librairie l’Autre Rive
vous invitent à une conférence-débat avec
Liliane Goldsztaub
à l’occasion de la parution de son dernier livre
Sociodrame et psychodrame analytiques
éditions Erès
vendredi 27 novembre 2009 à 20h30
Liliane Goldsztaub est docteur en psychopathologie clinique à l’université
Louis Pasteur de Strasbourg
L’Association Transversales et la librairie l’Autre Rive
vous invitent à une conférence-débat avec
Liliane Goldsztaub
à l’occasion de la parution de son dernier livre
Sociodrame et psychodrame analytiques
éditions Erès
vendredi 27 novembre 2009 à 20h30
Liliane Goldsztaub est docteur en psychopathologie clinique à l’université Louis Pasteur de Strasbourg
Librairie l’Autre Rive 19 rue du Pont-Mouja Nancy tel. 03 83 30 63 29
autre.rive.nancy@wanadoo.fr
Publié dans Sciences Humaines | Lien permanent | Commentaires (3) | | | Facebook
vendredi, 17 avril 2009
La Nouvelle raison du monde de Pierre Dardot et Christian Laval
Qui le sait ? Le néolibéralisme n’est pas une politique du laisser-faire et il n’est pas né dans les pays anglo-saxons avec Tatcher et Reagan au début des années 80, mais en Europe, et même en France.
Le colloque Walter Lippman, qui s’est tenu à Paris en 1938 en représente le moment fondateur. Son maître d’œuvre fut le philosophe français, aujourd’hui oublié, Louis Rougier. C’est lui qui introduisit le terme de néolibéralisme.
Le modèle néolibéral, c’est celui de l’entreprise qui est parvenue à conquérir la sphère politique et la sphère subjective. Désormais, l’Etat et l’individu doivent eux aussi fonctionner comme des entreprises, mieux, c’est-à-dire pire, être des entreprises. Le droit privé devient le modèle du droit public et finit par l’absorber. Le marché n’est pas seulement un espace social, extérieur, il devient un processus de formation de soi. Etudes payantes, emprunts, placements à long terme, constitution d’une épargne retraite individuelle : cette capitalisation de la vie individuelle fait de chacun l’entrepreneur de sa vie et, en même temps érode les logiques de solidarités.
Le néolibéralisme n’est pas une idéologie passagère condamnée à s’effondrer avec les Bourses. Il est, disent les auteurs, une norme de vie. Ceux-ci ne croient pas du tout que la crise actuelle sonne le glas du capitalisme néolibéral. Face à cette situation, source de fatalisme, il n’y a pas de solution frontale, unique, mais des issues. Ainsi est-il possible de promouvoir des contre-conduites : refuser de conduire son existence comme une entreprise, refuser de se conduire vis à vis des autres selon la norme de la concurrence. Pour commencer. Le pire n’est pas impossible. Restent les capacités de résistance.
Claire
La Nouvelle raison du monde, Pierre Dardot, Christian Laval, La découverte, 26 €
Publié dans Sciences Humaines | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook
jeudi, 16 avril 2009
Robert Castel sera notre invité le 13 mai 2009
La Montée des incertitudes de Robert Castel
Auteur, entre autres, d’un imposant travail sur les Métamorphoses de la question sociale, le sociologue Robert Castel brosse, dans ce nouvel ouvrage, un tableau des grands mouvements de fond travaillant les sociétés contemporaines et rappelle, surtout, la centralité du travail dans la compréhension des récentes mutations sociales.
L’auteur réaffirme, tout d’abord, que la « société salariale », qui s’est lentement construite sur un compromis entre les intérêts du marché et ceux des travailleurs au cours des 19è et 20è siècles, ne s’est pas engagée dans un processus d’effondrement mais d’effritement.
Pour autant, les conclusions pessimistes que le sociologue livrait en 1995 n’ont pas été démenties depuis le début du 21ème siècle. La société contemporaine demeure extrêmement conflictuelle, traversée de tensions contradictoires et d’incertitudes. Des formes de travail, en deçà de l’emploi, ont surtout eu tendance à s’imposer, multipliant ainsi les sources d’inégalités et de subordinations. Le « précariat » constituerait ainsi un régime en soi de l’organisation du travail. Et c’est plus généralement à une destruction des régulations et protections collectives qu’ont semblé œuvrer ces différentes tendances au cours des quinze dernières années.
Robert Castel refuse cependant de verser dans le catastrophisme et pense que la fameuse « crise » que traverserait l’Etat social ne remet pas pour autant en question la nécessité d’instances nationales de régulation. S’il suggère une certaine prudence à l’égard du concept d’Etat social actif, dont il redoute qu’il conduise parfois à des disparités de traitement, l’auteur n’en souhaite pas moins un volontarisme politique permettant de renforcer les capacités de chacun. Une telle situation passerait notamment par le « redéploiement du droit » autour des trajectoires individuelles.
Claire
La Montée des incertitudes, Robert Castel, le Seuil, 23 €
Publié dans Sciences Humaines | Lien permanent | Commentaires (0) | | | Facebook