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mercredi, 29 avril 2015

Rencontre épicurienne

avec

N  i  c  o  l  a  s   W  a  q  u  e  t
traducteur et poète

 

mercredi 6 mai 2015
à 18 h 30

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                                                             © Radio France, 2012.

Nous recevons Nicolas Waquet à l’occasion de la publication du volume qu’il vient de consacrer à Épicure : Sur le plaisir (éditions Payot & Rivages, Petite Bibliothèque, 2015). Ce livre contient l’ensemble des œuvres d’Épicure qui sont parvenues jusqu’à nous, ainsi que la Vie d’Épicure écrite par Diogène Laërce. Pour mieux nous initier à la pensée épicurienne, Nicolas Waquet a joint à ces textes, tous traduits du grec et annotés par ses soins, une préface particulièrement éclairante.

epicure_rivages.jpgDepuis dix ans, Nicolas Waquet « déballe sa bibliothèque » pour les esprits curieux de littérature et de philosophie, en donnant de nouvelles traductions d’auteurs grecs : Théophraste, Épictète, Lucien, Plutarque, Origène ; d’auteurs latins : Cicéron, Sénèque, Fronton, Apulée ; d’auteurs allemands : Hölderlin, Friedrich Schlegel, Tieck, Clausewitz, Sacher-Masoch, Hermann Hesse. Il a traduit un Américain : le biologiste Marc Bekoff. Ces livres sont disponibles dans la collection Petite Bibliothèque des éditions Payot & Rivages (sauf l’anthologie Hölderlin, Poèmes fluviaux, publiée aux éditions Laurence Teper).

Nicolas Waquet publie aussi des poèmes. Son premier recueil, À peine, est paru aux éditions de Corlevour.

Si vous pensez que la sagesse épicurienne vaut encore d’être apprise, – si vos lectures des Grecs et des Romains vous ont laissé comme une envie d’y revenir tôt ou tard, – si vous aimez le Romantisme allemand, – ou si vous voulez en savoir plus sur l’art de la traduction, – alors cette soirée de dialogue avec Nicolas Waquet requiert votre présence.

 

Épicure, Sur le plaisir : lettres et maximes ; précédé de la Vie d’Epicure de Diogène Laërce. Traduit du grec, annoté et préfacé par Nicolas Waquet. Éditions Rivages Poche. 7,10 €.

mercredi, 22 avril 2015

Histoire, ethnologie, gastronomie

L’histoire culturelle s’invite à l’Autre Rive.

Venez rencontrer

Didier Francfort

et Denis Saillard

                    

mardi 28 avril 2015

à 18 h 30

 

Quand vingt spécialistes (d’histoire, d’ethnologie, de géographie, de littérature ou de telle langue étrangère) unissent leurs compétences pour traiter de l’évolution des habitudes alimentaires en Europe entre le XVIIIe siècle et aujourd’hui, cela peut aboutir à un volume copieux et stimulant, comme celui que nous allons vous présenter lors de la prochaine soirée de l’Autre Rive. Récemment paru, il s’intitule Le Goût des autres : de l’expérience de l’altérité gastronomique à l’appropriation. Didier Francfort et Denis Saillard, qui ont collaboré à cet ouvrage et qui en ont assuré la direction, seront nos invités.

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Le goût des autres.jpgComment les goûts alimentaires des uns sont-ils perçus par les autres ? Les vingt chercheurs nous donnent à lire une histoire des échanges et des métissages gastronomiques, et nous montrent comment ces processus peuvent connaître de terribles phases de rupture, lorsque le « narcissisme des petites différences » suscite, entre peuples ou groupes voisins, des tensions conduisant au désir de se distinguer par tous les moyens de ceux dont on était culturellement le plus proche. Même la gastronomie a parfois été mise au service d’une propagande nationaliste.

Il sera également question de l’art japonais de boire le thé en société, coutume que certains pays européens ont complètement réinventée en l’appelant « cérémonie du thé ».

Comme le livre évoque les nombreuses traditions culinaires qui se sont diffusées dans un territoire compris entre l’Atlantique et la mer Caspienne, et qu’il propose aussi quelques incursions en Iran et en Turquie, la discussion risque de nous entraîner loin.

Et nos invités nous diront peut-être s’il est à craindre que la mondialisation qui s’accélère n’entraîne un appauvrissement généralisé des saveurs et des patrimoines culinaires.

 

 

 

d.saillard.jpgDenis Saillard est chercheur associé au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (C.H.C.S.C.), université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a dirigé, avec Françoise Hache-Bissette, le volume Gastronomie et identité culturelle française : discours et représentations (XIXe-XXe siècle), publié en 2007 par les éditions Nouveau Monde.

 

 

d.francfort.jpgDidier Francfort enseigne l’histoire contemporaine à l’université de Lorraine. Il est co-directeur du Centre de recherches sur les cultures et littératures européennes (CE.R.C.L.E.) et directeur de l’Institut d’histoire culturelle européenne (I.H.C.E.). Il a publié en 2004 Le Chant des Nations : musiques et cultures en Europe, 1870-1914 (Hachette Littératures).

 

 

Le Goût des autres : de l’expérience de l’altérité gastronomique à l’appropriation (Europe XVIIIe-XXIe siècle), publié par P.U.N.-Éditions universitaires de Lorraine, 2015, collection des Cahiers du CERCLE. 20 €.

mercredi, 18 mars 2015

Rencontre en psychanalyse

JEAN-CLAUDE DEPOUTOT

DANIEL LEMLER

 

seront à l’Autre Rive  vendredi 27 mars 2015  à 19 h

pour présenter

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L’amour de la transmission, de Lucien Israël.

Éditions Érès & Arcanes, 2014.

 

Aux yeux de Freud et de tous ses élèves, la transmission fait partie des problèmes majeurs qui sont posés à la psychanalyse. C’est ce que nous rappelle le chapitre « Transmission et/ou enseignement », qui reprend la contribution de Lucien Israël au dernier Congrès de l’École freudienne de Paris.

Israël fut psychanalyste et professeur de psychiatrie à Strasbourg. Ce livre, par lequel se clôt vraisemblablement la publication de ses œuvres, nous parle de la transmission de la psychanalyse, mais aussi de la transmission de l’amour, notamment dans les chapitres respectivement intitulés « La castration dans le couple » et « Portnoy parmi nous », ce dernier consistant en un riche commentaire du plus célèbre roman de Philip Roth.

L’amour de la transmission, formé de textes écrits entre 1965 et 1978, demeure un livre très novateur, qui peut nous aider à lutter contre l’éternel sexisme et contre le racisme, en ce temps où ces fléaux se manifestent de manière particulièrement dramatique.

 

Le docteur Daniel Lemler (auteur de la préface du livre) est psychanalyste, psychiatre, chargé d’enseignement à l’Université de Strasbourg, et consultant dans le service de néonatalogie et d’aide à la procréation médicale assistée du Professeur Nisand à Strasbourg.

 

Le docteur Jean-Claude Depoutot (auteur de la postface du livre et du préambule de chaque chapitre) a pratiqué pendant trente ans la psychiatrie et la psychanalyse à Nancy.

vendredi, 13 février 2015

Rencontre

kristin_ross.jpgKristin Ross

 

jeudi 19 février 2015
à 18 h 30

pour son livrekristin ross imaginaire de la commune.jpg

 


(éditions La Fabrique, janvier  2015 ;

traduit de l’anglais par Étienne Dobenesque).

 

 

 

    L’imaginaire de la Commune est autant un livre d’histoire des idées que d’histoire tout court. En exhumant l’originalité de la Commune, ses aspirations à un « luxe pour tous », Kristin Ross arrache la Commune de Paris à toute finalité étatiste, productiviste, d’un socialisme de caserne.

     La Commune et ses « vies ultérieures » portent en elles une singulière actualité : elles marquent la naissance d’un mouvement paysan radical et écologiste avant l’heure, « la révolution de la vie quotidienne », ou encore les débats sur le système économique d’une société sans État.

     Par ce geste, Kristin Ross libère la Commune de son statut d’archive du mouvement ouvrier ou d’histoire de France, pour en faire une idée d’avenir, une idée d’émancipation.

 

    Ce n’est pas un hasard si les trois personnages principaux du livre sont un poète-artiste (William Morris), un géographe (Élisée Reclus) et un scientifique anarchiste (Pierre Kropotkine) : la Commune n’est pas un simple épisode de la grande fable républicaine, c’est un monde nouveau qui s’invente pendant ces brèves semaines, un monde qui n’a pas fini de hanter les uns et d’inspirer les autres.

 

Kristin Ross, spécialiste de la littérature et de la culture françaises du XIXe et du XXe siècle, est professeur de littérature comparée à la New York University. La plupart de ses livres ont été traduits en français : Rouler plus vite, laver plus blanc (Abbeville, 1997, Flammarion, 2006), Mai 68 et ses vies ultérieures (Complexe, 2005, Agone, 2011) et Rimbaud, la Commune de Paris et l’invention de l’histoire spatiale (Les Prairies ordinaires, 2013).

jeudi, 22 janvier 2015

Quand se rencontrent la psychanalyse et le sport…

Françoise Labridy,

psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne,
et chercheuse en STAPS,

sera à l’Autre Rive vendredi 30 janvier 2015
à 18 h 30

 

pour son livre

Hors-Corps : Actes sportifs et logique de l’inconscient
 (éditions l’Harmattan, 2014 ; 23 €).

 

Elle s’entretiendra avec Stéphane Germain.

 

Françoise Labridy a ce parcours des gens curieux, ceux qui tendent l’oreille tous azimuts, ceux qui scrutent, qui cherchent sans cesse et observent leurs contemporains sans être (trop) dupes des discours modernes.

hors-corps.jpgC’est à l’école, en cours d’éducation physique, qu’elle découvre que l’envie de savoir prend racine dans le corps, surtout lorsque celui-ci est barré de l’interdit de la pratique sportive. Dès lors, son questionnement sur le corps la pousse à en savoir toujours un peu plus, au travers de ses études et de sa carrière universitaire en UFR-STAPS (université des sciences et techniques des activités physiques et sportives).

Si enseigner peut être synonyme de dispenser des connaissances, chez Françoise Labridy ce terme est avant tout associé à transmettre ce que chacun peut découvrir lorsqu’il s’écoute un peu. Drôle d’enseignement ! Et pourtant cela s’éclaire si l’on considère que toute relation d’apprentissage s’inscrit dans une relation de transfert, ce que déjà S. Freud notait dans son texte Sur la psychologie du lycéen en 1914.

La psychanalyse, via la notion de l’inconscient, peut donner corps à une réflexion qui s’appuie sur le sport et ses pratiques. Françoise Labridy nous le démontre dans cet ouvrage, témoignage vivant d’une cogitation qui prend en compte les évolutions et les transformations du sujet sportif et de la société.

On rencontre dans son livre des athlètes et des entraîneurs en proie à la tyrannie de la performance, mais pas seulement. Il s’agit également d’une écriture seule ou à plusieurs, pour dire tout ce que Lacan et son enseignement apportent à la compréhension des enjeux du corps dans le monde du sport actuel.

Et surtout, cet ouvrage constitue un vibrant hommage à Louis-Félix Labridy, époux de Françoise, athlète et enseignant à la faculté des sports de Nancy de 1967 à 2000.