Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Exposition et séance de dédicaces | Page d'accueil | Rencontre avec une absolue franchise »

vendredi, 28 octobre 2016

Rencontre avec

Michel Bernard Michel_Bernard©Hélène Bamberger.jpg

mercredi 9 novembre 2016

à 18 h 30

pour son roman Deux remords de Claude Monet (publié aux éditions de la Table Ronde, 2016).

 

En un temps où les romans sont parfois écrits en style de scénario – la surabondance des dialogues peinant à nous faire oublier que le décor s’y réduit à une poignée de cartes postales –, Michel Bernard s’efforce de restituer aux êtres et aux paysages un peu de leur épaisseur, de leur volume, de leurs couleurs et du grain de leur matière. Deux remords de Claude Monet est un roman où Michel Bernard réinvente la description littéraire, renouant avec l’ambition de faire entrer la vibration du monde sensible dans l’espace du langage.

Au fond, quoi de plus normal dans un livre dont les héros sont des peintres, et dont l’intrigue nous fait parcourir le chemin qui mène de Manet à Matisse ? Mais c’est un chemin qui passe par 1870 et par 1914.

Pour dépeindre cette époque longue d’un demi-siècle, Michel Bernard a choisi d’emprunter les yeux – et d’imaginer le regard – de Claude Monet.

 

Écrivain et haut fonctionnaire, remords_Monet.jpgMichel Bernard s’est fait connaître par La tranchée de Calonne et La maison du docteur Laheurte, deux livres parus (en 2007 et 2009) dans la belle collection « L’usage des jours », que dirigeait Jean-Claude Pirotte aux éditions de la Table Ronde. En 2015, Michel Bernard a publié Les forêts de Ravel, récemment reparu en format de poche (éditions de la Table Ronde), et il a publié en 2016 Visages de Verdun (éditions Perrin).

 

 

 

 

 

 

« … quand il entrait dans l’atelier, il voyait la petite silhouette dans la neige, derrière la vitre de leur maison d’Argenteuil, tourner sa tête vers lui, et, au-dessus de la bouche ronde que le froid avait pâlie, les deux petites taches noisette et bleutées de ses yeux plonger dans les siens. […] Derrière les carreaux de la fenêtre close, dans le jardin enneigé, la femme aimée qui se retourne avant de s’éloigner était pour lui le plus beau tableau du monde. »

Les commentaires sont fermés.