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vendredi, 14 février 2014

Rencontre

FRANTZ OLIVIÉ
et  CHARLES-HENRI LAVIELLE

ont créé les Éditions Anacharsis.

 

Ils seront à l’Autre Rive

jeudi 20 février 2014
à 18 h 30

 

Charles-Henri Lavielle et Frantz Olivié ont fondé Anacharsis en 2000, pour éditer des travaux d’ethnologie et d’histoire, des traductions de mythes méconnus, d’épopées oubliées, et quelques autres documents rares, portant sur des cultures lointaines et disparues. Ils publient aussi des fictions contemporaines, dont la particularité est qu’elles nous plongent dans des mondes qui sont aussi éloignés et fascinants que ceux décrits par les ethnologues et les historiens de leur catalogue. Leur maison porte le nom du Scythe qui, venu à Athènes pour s’instruire, porta sur la civilisation grecque le regard et le jugement du « barbare ». Laissons-nous initier à ce regard venu du dehors. À notre tour, adoptons le « point de vue d’Anacharsis » et saisissons d’un œil neuf la diversité humaine.

 

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Derniers titres publiés
par les éditions Anacharsis :

 

La neige noire d’Oslo, roman de Luigi Di Ruscio, traduit de l’italien par Muriel Morelli. Paru en février 2014, collection Fictions.

Le Groenland retrouvé : la « Relation du Groenland » d’Isaac de Lapeyrère (1594-1676) ; établissement du texte, annotation et postface par Fabienne Queyroux, avant-propos de Frantz Olivié. Paru en janvier 2014, collection Famagouste.

Les atrocités des pirates, récit d’Aaron Smith (1796-1852), traduit de l’anglais par Laura Brignon et Frantz Olivié. Paru en janvier 2014, collection Famagouste.

Le facteur phi, roman de Franck Manuel. Paru en octobre 2013, collection Fictions.

La mort à côté, récit de Yannis Papadaniel. Paru en septembre 2013, collection des Ethnographiques.

1878 : carnets de campagne en Nouvelle-Calédonie, de Michel Millet (1863-1920) ; précédé de La guerre d’Ataï, récit kanak ; présentation par Alban Bensa. Paru en septembre 2013, collection Famagouste (première édition en 2004).

Le luth d’ébène : une enquête de Léon le Protospathaire, roman de Panagiotis Agapitos, traduit du grec par Constantin Kaïtéris. Paru en mai 2013, collection Fictions.

Des ombres à l’aube : un massacre d’Apaches et la violence de l’histoire, de Karl Jacoby ; traduit de l’anglais par Frédéric Cotton. Paru en mai 2013, collection Essais/Histoire.

vendredi, 07 février 2014

Rencontre avec les poètes

 

Un trou d’obus

Dans son eau

A gardé tout le ciel.

 

Maurice Betz.

 

 

De jeunes poètes français envoyés au front se sont approprié le haïku pour dire le feu, la boue, la blessure, la mort… et les moments de répit au sein d’une nature indifférente. Récemment, un autre poète et son éditeur ont constitué le recueil En pleine figure, anthologie du haïku français de la guerre de 14-18. Nous vous invitons à rencontrer

Dominique Chipot
Bruno Doucey

 

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jeudi 13 février 2014

à 18 h 30

Bruno Doucey écrit, pour présenter En pleine figure :en pleine figure.JPG

 

« Lors de la Première Guerre mondiale, de jeunes poètes, qui avaient rendez-vous avec la mort, se sont livrés à cet art de l’esquisse, saisissant un tableau en trois coups de brosse. Leurs noms sont aujourd’hui méconnus mais ils suscitèrent l’admiration d’Apollinaire, de Max Jacob ou du jeune Paul Eluard. […] Les voici rassemblés pour la première fois dans une anthologie qui comporte des textes rares et de nombreux inédits. La fulgurance du fragment face au désastre de la guerre. »

 

En pleine figure, haïkus de la guerre de 14-18 ; anthologie établie par Dominique Chipot, préface de Jean Rouaud, éditions Bruno Doucey (octobre 2013).

 

Dominique Chipot est un Lorrain spécialiste du haïku. Il se consacre principalement à l’étude et à l’enseignement de cette forme poétique brève et fulgurante, qui fut inventée au Japon au XVIIe siècle et introduite en Occident à la fin du XIXe. Dans ce but, il organise des conférences, anime des ateliers d’écriture et rédige le mensuel Ploc ¡ la lettre du haïku. Par ailleurs, il écrit des poèmes et traduit des poètes.

Bruno Doucey a conçu diverses anthologies de poésie et a écrit sur l’enseignement de la poésie. Il a publié des récits et surtout des poèmes. Il a dirigé les éditions Seghers pendant huit ans, avant de créer, en 2010, la maison d’édition qui porte son nom.

 

 

Aigres mulots familiers,

Vous qui du moins ne chantiez point ;

Nous avions même boule, même abri.

 

Julien Vocance, 1916.

 

 

En pleine figure,

La balle mortelle.

On a dit : au cœur – à sa mère.

 

René Maublanc.

 

 

Nuit d’alerte.

Le projecteur à l’horizon

Ouvre et ferme son éventail.

 

René Maublanc, 1919.