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vendredi, 07 février 2014

Rencontre avec les poètes

 

Un trou d’obus

Dans son eau

A gardé tout le ciel.

 

Maurice Betz.

 

 

De jeunes poètes français envoyés au front se sont approprié le haïku pour dire le feu, la boue, la blessure, la mort… et les moments de répit au sein d’une nature indifférente. Récemment, un autre poète et son éditeur ont constitué le recueil En pleine figure, anthologie du haïku français de la guerre de 14-18. Nous vous invitons à rencontrer

Dominique Chipot
Bruno Doucey

 

dchipot.JPG     bdoucey.jpg

jeudi 13 février 2014

à 18 h 30

Bruno Doucey écrit, pour présenter En pleine figure :en pleine figure.JPG

 

« Lors de la Première Guerre mondiale, de jeunes poètes, qui avaient rendez-vous avec la mort, se sont livrés à cet art de l’esquisse, saisissant un tableau en trois coups de brosse. Leurs noms sont aujourd’hui méconnus mais ils suscitèrent l’admiration d’Apollinaire, de Max Jacob ou du jeune Paul Eluard. […] Les voici rassemblés pour la première fois dans une anthologie qui comporte des textes rares et de nombreux inédits. La fulgurance du fragment face au désastre de la guerre. »

 

En pleine figure, haïkus de la guerre de 14-18 ; anthologie établie par Dominique Chipot, préface de Jean Rouaud, éditions Bruno Doucey (octobre 2013).

 

Dominique Chipot est un Lorrain spécialiste du haïku. Il se consacre principalement à l’étude et à l’enseignement de cette forme poétique brève et fulgurante, qui fut inventée au Japon au XVIIe siècle et introduite en Occident à la fin du XIXe. Dans ce but, il organise des conférences, anime des ateliers d’écriture et rédige le mensuel Ploc ¡ la lettre du haïku. Par ailleurs, il écrit des poèmes et traduit des poètes.

Bruno Doucey a conçu diverses anthologies de poésie et a écrit sur l’enseignement de la poésie. Il a publié des récits et surtout des poèmes. Il a dirigé les éditions Seghers pendant huit ans, avant de créer, en 2010, la maison d’édition qui porte son nom.

 

 

Aigres mulots familiers,

Vous qui du moins ne chantiez point ;

Nous avions même boule, même abri.

 

Julien Vocance, 1916.

 

 

En pleine figure,

La balle mortelle.

On a dit : au cœur – à sa mère.

 

René Maublanc.

 

 

Nuit d’alerte.

Le projecteur à l’horizon

Ouvre et ferme son éventail.

 

René Maublanc, 1919.

 

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