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jeudi, 10 février 2011

Dire la vérité au pouvoir?

En partenariat avec le Forum-IRTS de Lorraine

 

Conférence-débat

 

 jeudi 17 février 2011 à 18 h 30

 

Noiriel.jpg

GÉRARD NOIRIEL

Dire la vérité au pouvoir

Les intellectuels en question

 (éditions Agone, 2010) 

 

     Quelle est la mission politique de ceux qui exercent le métier de savant ? « Dire la vérité au pouvoir, au nom des opprimés » est la réponse qu’avance Gérard Noiriel dans un essai qui interroge le rôle des intellectuels français depuis l’affaire Dreyfus. En étudiant successivement les figures de Charles Péguy, Paul Nizan, Jean-Paul Sartre, jusqu’à celles de François Furet, de Pierre Bourdieu et de Jacques Rancière, l’auteur propose d’évaluer la manière dont les intellectuels interviennent dans le débat public.

     Historien du monde ouvrier et de l’immigration, directeur d’études à l’EHESS, Gérard Noiriel a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels : Les ouvriers dans la société française (Le Seuil, 1986) ; État, nation et immigration (Belin, 2001).

     Une première version de ce livre est parue en 2005 aux éditions Fayard sous le titre : Les fils maudits de la République.

 

Commentaires

Une fois n’est pas coutume.
Les (excellentes) Editions Quidam traversent actuellement une passe financière difficile (en clair, elles ont besoin de sous). Le travail qu’elles font depuis 04 est remarquable. J’ai déjà parlé sur ce site de leurs ouvrages. Je suis en train de préparer une critique des auteurs contemporains allemands (Reinhard Jirgl – Renégat, Les inachevés- et Rolf Dieter Brinkmann –Rome, regards), ainsi que de BS Jonhson (Les malchanceux, Albert Angelo) entre autres.
Il y a dans ces livres un véritable travail, non seulement sur l’histoire ou l’intrigue, mais aussi sur la langue et l’édition. Ainsi les mots composés de R Jirgl (« des soiréezentières », « Plus tard pluzaucunmot »), ou les remplacements des « et » par « é » ou « & » (etc, etc). Donc tout un travail, à la fois d’écriture, mais aussi de traduction (Martine Rémon, après Claude Riehl). Travail aussi d’édition (les trous dans la page de Albert Angelo, afin que le lecteur puisse voir « le futur de l’action ». Tout cela dénote un très grand travail éditorial, soucieux d’aporter au lecteur un vrai travail d’écriture.
Donc allez soutenir les Editions Quidam (5 livres pour presque rien, tout le catalogue pour 6 fois rien).
http://www.lekti-ecriture.com/bloc-notes/index.php/post/2011/02/02/Les-%C3%A9ditions-Quidam-lancent-une-souscription,-%C3%A0-diffuser ...
Un éditeur qui meurt, c’est bientôt votre libraire qui disparait.

Écrit par : jlv-Quidam | lundi, 14 février 2011

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