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jeudi, 22 février 2018

Rencontre avec

Laurence Nobécourt

jeudi 1er mars 2018
à 18 h 30

pour son livre Vivant Jardin, suivi du Poème perdu (éditions du Cerf, 2018).

 

Vivant jardin.jpeg« Je raconte à Aru mon histoire avec Yazuki. Tous ces hivers où nous avons passé des heures en silence près du poêle ensemble à attendre que des mots viennent, peut-être poétiques, peut-être pas, une pauvreté de jours qui nous laissait aussi neutres qu’un verre d’eau tiède. Des hivers âpres et rugueux dans lesquels s’est enraciné notre désir commun du poème perdu. » (Vivant Jardin, p. 32-33.)

Yazuki est un poète japonais dont L. Nobécourt a cité les vers en plusieurs pages de ses livres précédents, avant de révéler, dans La Vie spirituelle, qu’elle avait inventé et le poète et les poèmes qu’elle lui prêtait. Elle se sert de ce nom dans Vivant Jardin pour désigner la part d’elle-même qui écrit en poète. Quant à Aru, c’est le nom donné, ici, au nouvel amour.

 

Lorette Nobécourt a commencé par écrire des romans, qui furent principalement publiés aux éditions Grasset (Horsita, En nous la vie des morts, Grâce leur soit rendue…), puis un récit de voyage : Patagonie intérieure (Grasset, 2013). Plus tard, elle donne libre cours à une voix intérieure qui la pousse vers le lyrisme, vers un certain mysticisme, et publie en 2013 une vie d’Hildegarde de Bingen : La Clôture des merveilles (Grasset). Elle reprend possession de son prénom de naissance et, à partir de 2016, dévoile ses secrets familiaux et explore ses failles intimes. Sous la signature de Laurence Nobécourt, mêlant la prose et le poème, elle s’explique dans Lorette et s’expose dans La Vie spirituelle (Grasset, 2016 et 2017). Vivant Jardin, accueilli par les éditions du Cerf, est un livre incandescent. Laurence Nobécourt y parle d’amour et d’écriture. Ce traité, écrit sous forme de fragments, débouche sur les vers libres de Poème perdu.

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